L’amour et les forêts
Distribution
Avec Vanessa Fonte en alternance avec Julia Faure, Fabien Joubert, Céline Toutain, Chloé Sourbet
Avec les voix et l’image d’Isabelle Adjani
Collaboration artistique : Isabelle Adjani
Création musicale : Diego Losa
Scénographie : John Carroll
Lumières et vidéo : Yragaël Gervais
Accessoires et régie plateau : Manon Choserot
Travail chorégraphique : Chloé Sourbet
Assistanat à la mise en scène : Magali Chiappone Lucchesi
Accompagnement artistique : Valérie Six
Régie son : Emmanuelle Rossi
Régie lumière : Quentin Vouaux
Administration, production, diffusion : Marie-Pierre Mourgues et Mathilde Priolet
Calendrier de Production
création-lecture
le 4 novembre 2016 au théâtre Louis Jouvet de Rethel
le 15 novembre 2016 au Salmanazar d’Epernay
création
du 9 au 12 et du 16 au 19 mai 2017 au Quai d’Angers
les 30 et 31 mai 2017 au Théâtre Liberté de Toulon
du 7 au 9 juin 2017 au Phénix de Valenciennes
Saison 2017-2018
- le 5 octobre 2017 à l’Avant Seine de Colombes
- le 7 octobre 2017 au Pôle culturel d’Alfortville
- le 17 octobre 2017 au Parvis Scène nationale de Tarbes
- le 20 octobre 2017 au Théâtre du Forum de Fréjus
- du 28 novembre au 1er décembre 2017 au Théâtre des Célestins de Lyon
- du 6 au 8 décembre 2017 à la Filature Scène nationale de Mulhouse
- le 14 décembre 2017 aux Scènes du Golfe de Vannes
- le 24 avril 2018 au Théâtre – Scène nationale de Mâcon
Production
Une production des compagnies Mesden et O’Brother Company
Coproduction Le Quai CDN Angers Pays de la Loire – Le Phénix Scène nationale de Valenciennes – Les Célestins Lyon – La Filature Scène nationale de Mulhouse – Théâtre Liberté Toulon – Théâtre Louis Jouvet Scène conventionnée de Rethel – Le Salmanazar d’Epernay – Le Pôle culturel d’Alfortville – L’Avant-Seine Théâtre de Colombes.
Avec l’aide à la production de la Région Grand-Est, de la DRAC Grand-Est, du Département de la Marne, de la Ville de Reims et de l’Adami.
Avec le soutien à la résidence du Monfort, du Théâtre de Gennevilliers et de L’Arc-en-Ciel Théâtre de Rungis.
Avec le soutien de Eh Oui ! pour les tissages métalliques
Ce spectacle est le fruit de la collaboration des compagnies Mesden (dirigée par Laurent Bazin) et O’Brother (dirigée par Fabien Joubert). Laurent Bazin a été pensionnaire à la Villa Medicis pour la saison 2015-2016. Fabien Joubert est directeur artistique de la O’Brother Company en résidence au Salmanazar Scène de création et de diffusion d’Epernay et à l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc et conventionnée par la DRAC et la Région Grand Est.
D’après le roman d’Eric Reinhardt
Adaptation & mise en scène Laurent Bazin
La pièce
Avant-propos
Depuis des années Bénédicte Ombredanne subit le harcèlement de son mari. Fuyant cette violence, elle se jette à corps perdu, le temps d’un après midi, dans une aventure avec un autre homme. Son retour à la maison provoquera un séisme bouleversant toute son existence.
L’amour et les forêts est une adaptation du roman éponyme d’Eric Reinhardt. A travers ce spectacle, j’ai cherché une fidélité au livre qui ne soit pas seulement littéraire, mais véritablement sensorielle.
Tout en respectant les mots de l’auteur j’ai voulu entraîner le spectacteur, autant dans une langue que dans une atmosphère. Il s’agissait de faire passer dans les images et dans les sons, la richesse du piège romanesque, son clair obscur obsédant.
Ce langage plastique, infra verbal, me paraissait nécessaire pour évoquer les ambiguités du mal. Je ne voulais pas interroger la seule figure du harceleur, mais plutôt la chorégraphie psychique qu’il danse avec son partenaire. Dans cette interaction trouble, parfois muette, difficile d’objectiver la violence, tant elle se dissimule en deçà des mots.
Il me paraissait aussi important de faire exister la présence de l’auteur qui se met en scène dans son propre récit : pour cela, une voix off, portée par Isabelle Adjani, nous sert de guide. Elle fait corps avec une machine scénographique ambitieuse. Instance surplombante, tantôt empathique tantôt ironique, l’auteur est à la fois partout et nulle part. Il hante l’espace, le reconfigure à l’infini, pour déployer le labyrinthe dans lequel se perd Bénédicte.
Dans ce spectacle j’assume un certain lyrisme visuel, un désir de beauté, car ils hantent et déchirent le personnage principal. Par ailleurs, au risque d’être accusé d’esthétisme, il me semble que la beauté peut seule ici nous permettre de suivre jusqu’au bout le chemin de Bénédicte sans détourner la tête ou nous sentir voyeurs, faire ce voyage dans le paysage accidenté d’une âme humaine.
Laurent Bazin
La Presse
La Terrasse / 26 septembre 2016 / Entretien avec Laurent Bazin par Anaïs Héluin
Libération / 11 mai 2017 / Adjani, porte-voix d’Eric Reinhardt / Critique d’Anne Diatkine
Théâtral Magazine / mai 2017 / Dossier Du roman au théâtre / Propos recueillis par Hélène Chevrier
Le Figaro / 10 juin 2017 / Reinhardt selon Laurent Bazin / Critique d’Armelle Héliot