Spectacles

Thésée, sa vie nouvelle

D’après le roman éponyme de Camille de Toledo

Adaptation Fabien Joubert, Michel Lussault et Marion Suzanne

Mise en scène Fabien Joubert
Dramaturgie Michel Lussault

Distribution

Avec Fabien Joubert et Marion Suzanne

Collaboration artistique Jean-Michel Guérin et Laurent Bazin
Création vidéo Félix Dutilloy-Liégeois
Création sonore Wladimir Schall
Scénographie Simona Lebon et O’Brother Company
Lumière Jean-Gabriel Valot

Administration-production Mathilde Priolet avec Victoria Bracquemart

Production

Production O’Brother Company

Coproduction Château Rouge – Annemasse, Transversal – Avignon

Calendrier

Cadrage du projet : septembre 2021-aout 2022 (travail Fabien Joubert, Michel Lussault, Camille de Toledo).

Adaptation : août-décembre 2022.

Résidences à la Fondation Good Planet (décembre 2022), en présence de Camille de Toledo– Paris, au Festival en Othe – Auxon, à Lilas en Scène – Les Lilas, au Théâtre Transversal – Avignon et au Cellier – Reims.

Répétitions

Répétitions du 15 au 20 mai et du 16 au 28 octobre 2023 à Lilas en Scène, du 8 au 22 décembre 2023 au Transversal, du 3 au 8 janvier 2024 au Cellier – Reims

Création

Du 9 au 12 Janvier 2024 au Cellier de Reims, les 19 et 20 Janvier 2024 à Lilas en Scène et du 29 juin au 21 Juillet 2024 au Festival d’Avignon au Théâtre Transversal.

Tournée 2024-2025, Château Rouge – Annemasse, en cours.

La pièce

Le spectacle est fondé sur le livre de Camille de Toledo — un « roman », largement autobiographique : Thésée. Sa vie Nouvelle (Éditions Verdier, 2021), qui tourne autour du vertige saisissant le personnage Thésée après le suicide de son frère, en 2005, suivi par la disparition de ses parents l’un après l’autre. Alors, les mystères du vivant, des histoires, des biographies allaient se rappeler à Thésée et provoquer son effondrement physique et psychique.
En 2012, Thésée quittait Paris pour Berlin afin de fuir sa « saison des morts ». Il emporte avec lui, presque machinalement, des cartons d’archives. À Berlin, croyant pouvoir inventer « sa vie nouvelle », il est rattrapé par le tremblement, il tombe, son corps ne le porte plus, il souffre le martyr, passe des journées entières allongé, immobile. Là où il croyait pouvoir repartir de zéro, il devient plus mort que vif, hanté par des spectres ; le retour des réalités dissimulées et enfouies menace sa vie même.
Thésée décide alors d’ouvrir les cartons d’archives et d’entreprendre une enquête, pour comprendre ce qui fait irruption dans son existence, ce qui va le conduire à retrouver et retisser les fils d’une généalogie de secrets et de drames traversant tout le XXe siècle européen. Il comprend que cet effondrement individuel était relié tout à la fois à celui d’un ordre social (celui de l’Europe du XXe siècle dévastée par les guerres), d’un mythe (celui du progrès), d’un idéal (celui de pouvoir construire l’histoire en faisant du passé et de l’altérité table rase).
La fin du livre ne voit pas Thésée guéri, mais capable de comprendre ce qui avait fait irruption dans son récit de jeune homme moderne et confiant dans cette modernité, et l’avait ébranlé. Capable également de relier dans une nouvelle histoire (celle-là même que le livre restitue au lecteur, non linéaire, diffractée, mélangée) les différents fils qui tramaient son existence et donc capable enfin d’assumer la capacité générative de cette histoire où les fragments variés étaient de nouveau attachés les uns aux autres sans être pour autant homogénéisés et intégrés dans un grand Tout à la cohérence factice.

Extrait du livre :
« Ces cartons d’archives, il note, ont pesé sur mes os ; je sais que, dans d’autres familles, ils reposent dans des caves ou des greniers ; et parfois on en stocke le contenu sur des disques durs ou dans des clouds lointains, afin que ceux de l’avenir puissent y relier leurs noms; on dématérialise en croyant alléger ; et encore, dans des pays moins soucieux de garder le passé, on détruit l’archive en faisant de l’effacement la figure inversée de la matière ; mais, quelle que soit la technique pour retenir le temps ou l’annuler, il y a cette incontournable réalité qui me force à tomber : le poids, le poids de tout ce qui n’est plus… »

Spectacles

Trois contrefaçons : Bucarest / Ibiza / Venise

Texte Laurent Bazin

D’après une expérimentation réalisée avec Alexandra Sand, artiste visuelle et performeuse
Conception et mise en scène Laurent Bazin avec la complicité des interprètes

Distribution

Avec Laurent Bazin, Fabien Joubert et Chloé Sourbet
En présence de la Créature et de son petit chien Blue

Chorégraphie Chloé Sourbet
Lumière et scénographie John Carroll
Vidéo et son Cyril Communal
Accessoires et masques Manon Choserot
Laboratoire du futile Alexandra Sand

Administration & Production Mathilde Priolet / Catherine Haetty
Diffusion Anne-Sophie Boulan

Production

O’Brother Company et Compagnie Mesden

Calendrier

Création au Théâtre 13, Paris, du 06 au 17.02.2023 pour 11 représentations Programmation du CENTQUATRE hors les murs dans le cadre du Festival Les Singulier·e·s

Presse

Mythes et réalités aux côtés de Laurent Bazin / Marie Plantin / Sceneweb
Trois contrefaçons : Laurent Bazin passe à l’autofiction / Amelie Blaustein Niddam / Toute la culture
Laurent Bazin : Citizen fake / Thomas Corlin / Mouvements

La pièce

Elle est glamour, kitsch, nihiliste, sexy, futile, paresseuse, cruelle, nacrée, fuselée. Tout ce que la bonne morale réprouve elle le porte en étendard, avec une nonchalance décomplexée. Elle est la Créature.

Hormis son petit chien et Taylor Swift peu d’êtres vivants trouvent grâce à ses yeux. Laurent Bazin, devenu à la fois son narrateur et son sujet, est allé vivre auprès d’elle pour en découvrir davantage sur toute l’ambiguïté de son personnage. Le spectacle propose un trajet de Paris à Bucarest, en passant par Venise et Ibiza pour interroger les différents visages du désir de voir et du désir d’être vu, à l’heure des réseaux sociaux.

Trois Contrefaçons, Bucarest, Ibiza, Venise est aussi un itinéraire en trois temps à travers trois lieux européens marqués par une forte légende qui les précède. Trois faux-semblants qui finissent parfois par se confondre avec la réalité.

À chaque partie correspond une forme plastique singulière :

Le premier volet retrace leur séjour à Bucarest : une expérience proche de la télé-réalité, puisqu’ils ont passés quinze jours tous les deux en huis-clos en compagnie du petit chien de la Créature, dans une sorte de Loft suffocant.

Le deuxième volet se déroule à l’Automne 2022 à Venise. Laurent enrôle ses complices artistiques à la recherche d’une autre Créature, le Rhinocéros du peintre du XVIIIe Pietro Longhi, pour essayer d’y comprendre ce qui fonde notre désir de voir et d’être vu.

Le dernier Volet retrace leur projet de séjour avorté à Ibiza à l’Automne 2021 dans une ambiance de dernière pool party avant la fin du monde.

Spectacles

L’effet W

Un projet porté par Fabien Joubert et Laurent Bazin des compagnies O’ Brother et Mesden

Distribution

Conception et mise en scène Laurent Bazin
Création musicale Uriel Barthelemi
Collaboration artistique Zheng Ziru & Fabien Joubert
Collaboration dramaturgique Wang Jing

avec
Uriel Barthelemi, Carole Hemard, Fabien Joubert, Chloé Sourbet, Zheng Ziru
et deux artistes de l’Opera du Sichuan (distribution en cours)

Scénographie Berengère Naulot
Accessoires Manon Choserot
Lumières Alice Versieux
Vidéo Boris Carré

Recherche documentaire Magali Chiappone-Lucchesi
Chargées de production et de diffusion Mathilde Priolet
& Marie-Pierre Mourgues
Crédit photos Svend Andersen
Graphisme Atelieretc.fr
Production O’Brother Company & Compagnie Mesden 
Coproduction Opéra de Reims – Théâtre Paul Eluard-Choisy le Roi

Calendrier

Le travail de l’Effet W s’accompagne d’une grande enquête documentaire auprès de plusieurs spécialistes du marketing et du marketing sensoriel.

Octobre 2012 Laboratoire de transmission organisé par Laurent Bazin et Ziru Zheng autour des codes de l’Opéra de Pékin à la Loge.

Février 2013 Résidence avec Ziru Zheng à l’Opéra de Reims.

Avril 2013 Résidence à Césaré – Centre National de Création Musicale / Reims.

Octobre 2013 Semaine exploratoire à Pékin pour Laurent Bazin et Ziru Zheng avec le concours de l’Institut Français

Avril 2014 Résidence de travail au CENTQUATRE-PARIS

Résidence en Chine suivie de 3 représentations les 20, 21 et 22 avril à l’Ecole nationale de l’Opéra de Pékin dans le cadre du festival « Croisements ».

Décembre 2014 workshop au CENTQUATRE-PARIS Juin 2015

Résidence au sein de la compagnie municipale de Chuanju (Opéra de Sichuan) de la ville Leshan de la province Sichuan Chine.

La pièce

L’Effet W est un projet franco-chinois associant des artistes de l’Opéra de Pékin, de l’Opéra du Sichuan et des interprètes français. Il combine art lyrique, théâtre visuel, musique électro-acoustique.



L’histoire

Un spécialiste du marketing d’une grande entreprise française est envoyé en Chine pour lancer une nouvelle boisson. Ce voyage a lieu dans une période tourmentée de sa vie : sa maîtresse menace de le quitter, il regarde sa famille avec une indifférence coupable, incapable d’éprouver la nécessité de prendre de leurs nouvelles. Il soupçonne par ailleurs ses supérieurs de vouloir lui tendre un piège, en le mettant face à un défi impossible pour mieux justifier son licenciement.

Lorsqu’il rencontre la responsable de la future antenne chinoise, il entame avec elle une relation trouble entre l’incompréhension et la crainte qui lui fait peu à peu perdre toutes ses certitudes. Lui, qui a pour mission, de programmer les sensations va peu à peu perdre pied et sombrer dans un chaos sensoriel, cauchemardesque.

Trip Hallucinatoire, descente aux Enfers sur fond de marketing sensoriel, L’Effet W commence comme un récit documentaire et se métamorphose en quête spirituelle. Le spectacle glisse peu à peu dans une moiteur labyrinthique où affluent des figures fantastiques et difformes, incarnées par des acteurs d’opéra chinois et une chanteuse lyrique. Dans l’Effet W le lieu principal, un espace de vente, devient un acteur à part entière de la dramaturgie : on ne sait plus s’il n’est que le réceptacle des sentiments, ou bien une force qui les anime secrètement. Il apparaît tantôt comme un lieu de consommation anonyme et standardisé, tantôt comme un cocon moite et végétal, où fleurissent dans un même chaos toutes les pulsions.

Spectacles

Fanny

Texte lauréat de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques pour la session de mai 2020 d’ARTCENA

Commande à Rébecca Déraspe pour Gisèle Torterolo sur une idée originale de Fabien Joubert et Rémy Barché

mise en scène Rémy Barché

Distribution

Avec Daniel Delabesse dans le rôle de Dorian, Elphège Kongombé dans celui d’Alice et Gisèle Torterolo dans le rôle de Fanny.

Collaboratrice artistique Alix Fournier-Pittaluga
Scénographie Salma Bordes
Création son Antoine Reibre
Création vidéo Stéphane Bordonaro
Création lumières Florent Jacob
Régie générale François Picard
Administration, production Mathilde Priolet
Diffusion Laurence Lang

durée estimée 2h15

tout public à partir de 14 ans

Production

Production O’Brother Company et Compagnie Moon Palace
Coproduction ACB – Scène nationale de Bar-le-Duc, La Comédie Centre dramatique national de Reims, Théâtre ouvert, Le Carreau scène nationale de Forbach.
Avec l’aide à la création et à la diffusion de la DRAC et de la Région Grand Est et du département de La Marne. Avec le soutien de la Ville de Reims et la participation artistique du jeune Théâtre National.

Le texte de la pièce Fanny est publié par «Théâtre Ouvert Editions/Collection Tapuscrit»

le dossier du spectacle est téléchargeable ici.

Calendrier

Écriture : juillet-novembre 2019

Premier temps de résidence du 11 au 13 novembre 2019 au TAPS de Strasbourg

Second temps de résidence du 10 au 18 décembre et restitutions publiques le 18 décembre 2019 à la Comédie de Reims et le 27 septembre 2020 à la MC93 de Bobigny dans le cadre du Festival Zoom de Théâtre ouvert

Répétitions

  • du 30 août au 18 septembre 2021 à la Comédie de Reims. Des répétitions ouvertes auront lieu le 18/09/2021 dans le cadre de la journée du Patrimoine à la Comédie de Reims
  • Du 1er au 15/11/2021 à la Comédie de Reims

Représentations

Saison 2021-2022

La pièce

C’est une histoire banale, en apparence. Fanny vient tout juste d’avoir 55 ans. Elle vit avec son conjoint Dorian une magnifique et inaltérable histoire d’amour. Ils sont heureux. Véritablement heureux. Le couple, qui habite dans une maison assez confortable et un peu trop grande pour eux, décide d’accueillir une locataire pour occuper une chambre inhabitée. Ils ne le font pas pour l’argent, mais pour faire du mouvement dans leur vie un peu trop stable. Ils se sentent peut-être injustement heureux. Ils voudraient être utiles. Peu importe les raisons qui font qu’ils ouvrent la porte à cette universitaire, étudiante en philosophie, ils seront confrontés à une jeunesse engagée, foncièrement différente d’eux. Et pour Fanny, cette rencontre déclenchera un désir absolu de redéfinir sa façon d’être au monde. Parce que malgré un bonheur évident, un équilibre sain, elle a envie de se remplir de partout. De faire éclater un peu de son univers et d’agir, peut-être, comme une courroie de transmission entre son ici et cette jeunesse qu’elle tente de comprendre. De comprendre pour vrai.


Rébecca Déraspe

Notes d’intention

Les pires souffrances sont celles dont il ne reste rien. Nous le savons, le vivons et déplorons incessamment les absences de ces témoignages essentiels. Depuis la création de L’amour et les forêts en 2016, en passant par Othello en 2018, la question des souffrances non vengées ne me quitte pas. Et l’art a cette faculté de relayer ces tragédies funestes, de leur tendre la main, en leur redonnant la vie que la bêtise ou la fatalité leur a trop facilement arraché. Le bafouement systémique des femmes et de leur réalité est aujourd’hui au cœur de nos préoccupations. Mais il était urgent pour nous, acteurs du collectif, de s’emparer autrement de ces questions : passer du féminicide à l’émancipation heureuse d’une femme de 50 ans. Aussi nous sommes nous tournés vers Rébecca Déraspe – dont l’engagement féministe n’altère pas la poétique mais en renforce la puissance – et Rémy Barché pour en produire une narration singulière et tenter d’en conjurer le sort. Ce spectacle prendra la forme d’une joyeuse danse langagière au-dessus du gouffre que le temps creuse dans la chair et dans les cœurs. Déployée dans un grand éclat de rire.

Fabien Joubert

Lorsque Fabien Joubert m’a parlé du projet qu’il avait envie que je mette en scène, le point de départ était extrêmement simple : il faudrait un beau rôle pour Gisèle Torterolo, comédienne emblématique de la compagnie. Cette suggestion m’a tout de suite plu, d’abord parce que j’aime beaucoup la comédienne qu’elle est, mais aussi parce qu’elle posait implicitement la question de l’invisibilité des rôles féminins de plus de cinquante ans dans le répertoire théâtral. Gisèle a 55 ans. Il existe de nombreux rôles magnifiques dans lesquels elle pourrait être distribuée, mais ce ne serait pas le personnage principal. Plutôt la mère du personnage principal, ou en tout cas un rôle dont les problématiques ne seraient intéressantes que dans la mesure où elles se définissent par rapport au questionnement existentiel d’un personnage masculin plus important. Cette absence quasi-totale, sur les plateaux, de figures féminines fortes qui auraient passé la cinquantaine n’est certainement pas un hasard. Elle reflète une disqualification sociale encore à l’œuvre aujourd’hui. Il est évident que le théâtre a un rôle à jouer dans l’évolution des imaginaires et de la représentativité des êtres rendus invisibles par les diktats de la consommation, de la publicité et du mode de pensée patriarcal.

Rémy Barché

Spectacles

Le Promontoire

de Jean-Marie Piemme

à partir du Promontoire du songe de Victor Hugo, du Service public de lecture de la O’Brother Company

Sur une idée de Fabien Joubert et Cécile Arthus

Mise en scène Cécile Arthus

Distribution

avec Elodie de Bosmelet, Julien de Ciancio et Ulysse Dutilloy-Liégeois (en alternance) et Fabien Joubert et Laurent Nouzille (en alternance)

spectacle pour salle de classes de collège et lycée

durée 50 minutes

Tout public à partir de 13 ans

crédit photo Stéphane Thevenin


Calendrier

Résidences de création

au NEST – CDN transfrontalier de Thionville du 15 au 19 juin 2020
à l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc du 12 au 19 octobre 
à Reims du 19 au 23 octobre 
à la Méridienne de Lunéville du 2 au 4 novembre

Représentations 

du 9 au 10 novembre dans les classes de Lunéville programmation de la Méridienne de Lunéville les 26 et 27 novembre et du 30 novembre au 2 décembre dans les classes de de Bar-le-Duc – programmation de l’ACB Scène nationale de Bar-le-Ducdu 30 mars au 1er avril en décentralisation à Bar-le-Duc programmation de l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc les 13 et 14 avril dans les classes de Saran programmation du Théâtre de la tête noire de Saran

Saison 2021-2022

· Le 17/09/2021 à La Manufacture – Nancy
· Les 7 et 8 octobre les Sentiers du Théâtre
· Le 14 octobre au Théâtre Universitaire de Nancy et au lycée professionnel Paul Lapie de Nancy
· Les 10 et 11 janvier 4 représentations au lycée Camille Sée de Colmar
· Le 26/04/2022 2 représentations à la MJC Calonne – Sedan
· le 20 mai 2 représentations au Collège Jules Lagneau
le 3 Juin 2 représentations au Collège Pierre Adt / Forbach
· Le 7 Juin 2 représentations au Collège Jean Jaurès / Sarreguemines
· Le 13 Juin 2 représentations au Collège La Grande Saule / Falck
· Le 14 Juin 2 représentations au Collège La Carrière / St Avold
· Le 16 Juin 2 représentations au Collège Louis Pasteur / Florange
· Le 17 Juin 2 représentations au Collège Pilatre de Rozier / Ars sur Moselle)
· Le 20 Juin 2 représentations au Collège Evarist Galois / Algrange
· Le 23 Juin 2 représentations au Collège Jules Ferry / Woippy

La pièce

Dans une salle de classe, un acteur vient parler aux élèves de son métier et de sa passion pour la poésie. Dès les premiers mots, un élève réfractaire intervient et va progressivement donner à la rencontre, déjà peu conventionnelle, un accent étrange. De son côté, pour toucher les élèves et les rattacher à leur propre histoire, l’acteur les entraîne hors des sentiers battus. En partageant sa vision de la liberté et son goût pour la vie, il leur propose de changer de point de vue pour regarder le monde différemment, jusqu’au moment où une révélation fait basculer la représentation.

Projet créé par Cécile Arthus et Fabien Joubert au sein d’établissements scolaires, Le Promontoire est une invitation à sortir du cadre, à s’émanciper du rôle défini par l’ordre établi et à lire de la poésie pour en extraire « la substantifique moelle » de la vie.

De décalages en situations inattendues, le texte joue sur les faux-semblants et les élèves passent du statut de témoins à celui d’acteurs, puis de spectateurs.

« On lit oon écrit de la poésie non pas parce que c’est joli. On lit et on écrit de la poésie parce que l’on fait partie de l’humanité, et que l’humanité est faite de passions. » Tom Shulman

Notes d’intention

C’était un soir à Mulhouse, nous marchions dans les rues, Fabien venait de jouer dans un spectacle que je venais de voir. Nous sommes tous les 2 de la Région Grand-Est, nous y avons nos compagnies, et c’est donc assez naturellement que nous échangeons sur nos activités respectives. Rapidement, Fabien me parle du « Service public de lecture » et me dit qu’à travers cette action dans les lycées, son seul rêve, plus tard quand il regardera en arrière, serait que tous les lundis matins, dans toutes les écoles de France, un acteur ou une actrice soit à la disposition des professeurs pour lire des textes aux élèves.

Son désir irréductible de transmettre aux jeunes générations l’importance de la langue et du génie littéraire » me touche. Le grain de sa voix, sa personnalité, sa générosité et en même temps sa simplicité m’interpellent. Il me parait avoir échappé à une forme de lassitude, il est intarissable, vivant et passionné, il a un secret c’est sûr, un secret que je veux percer, un secret que je veux mettre en scène.

Cette rencontre s’inscrit donc évidemment en moi et je vais la laisser voyager dans mon esprit pendant plusieurs mois. 18 mois se passent puis je recontacte Fabien à l’été 2019.

Notre échange reprend, il est nourrit et évident. Nous reparlons du Service public de lecture, de sa récente découverte du Promontoire du songe de Victor Hugo, d’Annie Lebrun, de Charlotte Delbo, du spectacle By heart de Tiago Rodriguez, de Monsieur Kitting dans Le cercle des poètes disparus et de comment nos vies d’adolescents ont été modifiées par la rencontre avec le théâtre et les grands auteurs et les grands textes du répertoire.

Très rapidement, l’envie s’impose de travailler ensemble à la création d’une forme légère, nomade d’environ 1 heure, qui se jouerait dans les salles de classe. Nous souhaitons transformer cette magnifique action de pratique artistique qu’est le Service public de lecture, en un spectacle. Nous souhaitons faire vivre aux élèves-spectateurs une expérience inattendue, ludique et poétique. Nos expériences respectives nous poussent en effet sans cesse à la recherche de nouveaux espaces de création et de représentations. A l’encontre du discours sécuritaire de la réussite qui voudrait faire de l’école un lieu « sans histoire », nous proposons d’y introduire pleins « d’histoires », où chacun puisse puiser, se reconnaitre ou découvrir.

Transformer les salles de classe en scènes pour l’imaginaire.

Cette idée rebondit et touche la metteur en scène que je suis. D’abord, parce que les salles pendant le temps scolaire apparaissent comme un terrain de jeu pour les acteurs et pour les textes, offrant un espace et un public tout à la fois intime et foisonnant, comme pourraient l’être aussi des soirées dans les internats, par exemple. Ensuite, parce que ces « lectures » ouvrent des perspectives sur le métier même de comédien. Comment, pourquoi devient-on comédien ? Pourquoi apprendre des textes par coeur ? Pourquoi cette envie de les partager ? Qu’est-ce qui déclenche cela ? Et comment les dire ? A quoi sert le théâtre ? Pourquoi y va-t-on ? Pourquoi en écrit-on ?

Cécile Arthus

Date

Les chorales de sapeurs-pompiers ne chantent que très rarement…

Distribution

Loïc Brabant, Fabien Joubert, Laurent Nouzille, Patrice Thibaud , Gisèle Torterolo , Céline Toutain

création son Antoine Reibre

création lumière Jean-Gabriel Valot

conception, mise en scène O’Brother Company

Production

Production O Brother Company
Avec l’aide à la création de la Région Grand Est et du département de la Marne, l’aide à la diffusion de la Région Grand Est et l’aide à la Résidence de la Comédie de Reims

Calendrier 

lecture déambulatoire à la Comédie de Reims le vendredi 4 octobre 2019 à 21h, le samedi 5 octobre 2019 à 15h30 et à 18h.

création le 5 janvier 2021 au Cellier à Reims
· du 5 au 9 janvier 2021 au Cellier de Reims.
· les 11 et 12 mai en décentralisation à Bar-le-Duc – programmation de l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc.
· le 1er juin à l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc.

Saison 2021-2022

· Du 04 au 08/01/2022 Au Cellier – Reims
· Le 01/02/2022 à l’OMA – Commercy

D’APRÈS LES MONTY PYTHON

Les chorales de sapeurs-pompiers ne chantent que très rarement des chansons ayant trait à Marcel Proust spectacle constitué à partir des textes, pensées et dialogues de sourds (publiés aux éditions du cherche midi) que les Monty Python nous ont laissés est le troisième volet d’un cycle inauguré en 2018 autour des écritures anglaises. Othello en constitua la polarité noire et tragique, Les Grandes Espérances celle à destination des enfants, et ce spectacle apparaît comme une synthèse consolatoire et satyrique.
Il en va du rire comme du mal, ou de la beauté : celui qui l’éprouve ou le reconnait dans l’évidence d’une émotion perd ses moyens dès qu’il s’agit de décrypter ses certitudes irréfléchies.
Aussi, n’en déplaise à ceux qui confondent le sérieux et l’ascèse, la « gravité et la profondeur », l’éclat tempétueux du rire et la bêtise, je crois que celle et celui que le rire emporte s’oublie et s’annihile enfin, déposant à ses pieds son obsession de conquête sociale et monétaire, niant pour un instant la quête de l’avoir et de ses satisfactions immédiates.
Car le rire n’est pas une gratuité insignifiante. Il a une portée morale et une signification métaphysique. Son premier rôle est de corriger la raideur en souplesse. Et si la fragmentation que le mental introduit partout est nuisible, l’ironie du rire la met partout en question.
Le rire réintroduit dans la vie individuelle et dans la vie collective la fluidité qui lui manque souvent : il ramène ce qui est figé et mort, vers la Vie.
L’humour des Pythons naît de la collision perpétuelle du grandiose et du banal, des aspirations et de la réalité, du glorieux et du réaliste, des hiérarchies et de leur vacuité. Sur bien des points, ils oeuvrent dans le même sillon que Flaubert avec son Dictionnaire des idées reçues. Humour potache, carabin, protéiforme : oui, mais au service d’un démantèlement sans fard du sens commun, de la routine, et des habitudes.

Fabien Joubert


« Si la réalité venait frapper directement nos sens et notre conscience, si nous pouvions entrer en communication immédiate avec les choses et avec nous-mêmes, je crois bien que l’art serait inutile, ou plutôt que nous serions tous artistes, car notre âme vibrerait alors continuellement à l’unisson de la nature. Nos yeux, aidés de notre mémoire, découperaient dans l’espace et fixeraient dans le temps des tableaux inimitables. Notre regard saisirait au passage, sculptés dans le marbre vivant du corps humain, des fragments de statue aussi beaux que ceux de la statuaire antique. Nous entendrions chanter au fond de nos âmes, comme une musique quelquefois gaie, plus souvent plaintive, toujours originale, la mélodie ininterrompue de notre vie intérieure. Tout cela est autour de nous, tout cela est en nous, et pourtant rien de tout cela n’est perçu par nous distinctement. »

Henri Bergson, Le rire – Chapitre III – Le comique de caractère

Date

Othello

de William Shakespeare

Traduction de Sacha Todorov

Mise en scène Léo Cohen-Paperman

Distribution

avec Clovis Fouin, Anna Fournier, Elsa GrzeszczakJean-Michel GuérinFabien Joubert, Julien Romelard, Assane Timbo et  Gisèle Torterolo.

scénographie Anne-Sophie Grac
création son Antoine Reibre
lumières Grégoire de Lafond
costumes Solène Fourt
collaborateur artistique Antoine Philippot

durée 2h15

Tout public à partir de 14 ans

La traduction de Sacha Todorov est publiée aux éditions esse que

crédit photo Jac

Calendrier 

Création au Théâtre Louis Jouvet de Rethel le lundi 5 novembre à 20h30 et mardi 6 à 14h30
Les jeudi 8 à 20h30 et vendredi 9 novembre 2018 à 14h30 au Salmanazar Scène de création et de diffusion d’Epernay.
Les jeudi 15 à 20h30 et vendredi 16 novembre 2018 à 14h à l’ACB – Scène nationale de Bar-le-Duc.
Le mardi 20 novembre 2018 à 20h30 au Théâtre de la Madeleine de Troyes.
Les jeudi 22 à 20h30 et vendredi 23 novembre 2018 à19h30 au Théâtre d’Auxerre.
Du mardi 27 novembre 2018 au samedi 1er décembre 2018 à 19h30 au Cellier à Reims.
Le jeudi 17 janvier 2019 à 19h30 à l’EPCC Bords2scènes de Vitry le François.
Le jeudi 24 janvier 2019 à 20h30 au Théâtre de Rungis.

Saison 2019 – 2020

Du 11 au 14 février 2020 au Théâtre Actuel et Public de Strasbourg (TAPS).

Le 20 février 2020 à 20h et le 21 février (scolaire) à 14h au Théâtre de Vienne.

Le 5 mars 2020 à 19h30 à l’EPCC Bords2scènes de Vitry le François.

Production

Production déléguée O’Brother Company et Compagnie des Animaux en Paradis

Coproduction Le Salmanazar scène de création et de diffusion d’Epernay, Le Théâtre-Scène conventionnée d’Auxerre, ACB Scène nationale de Bar-le-Duc. Avec l’aide à la création de la Région Grand Est, du Département de La Marne, de la Ville de Reims et de la SPEDIDAM. Avec la participation artistique du jeune Théâtre National.

Elsa Grzeszczak, Jean-Michel Guérin, Gisèle Torterolo sont membres du collectif O’Brother Company, Fabien Joubert en est le directeur artistique. La O’Brother Company est conventionnée par la DRAC et la Région Grand Est et en résidence à l’ ACB Scène nationale de Bar-le-Duc.

La Compagnie des Animaux en Paradis est en résidence au  Salmanazar scène de création et de diffusion d’Epernay et soutenue par la Région Grand Est.

La pièce

Mes amis,

Nous nous sommes accordés sans un mot lorsqu’il fallut choisir notre guide pour les années à venir : il s’appellerait Shakespeare, car souvenez-vous : « Il ne bâtit jamais un personnage sans puiser à pleines mains dans la matière des existences, pétrissant la vie comme elle est et non comme on voudrait qu’elle soit. » Génie incomparable, pérégrin de l’obscurité et de l’opacité humaine, cette œuvre s’imposait à nous parce qu’elle répondait à notre volonté de défier l’impossible – comme nous l’avions fait avec Clément en nous imposant Dans la solitude des champs de coton à titre d’énigme, quitte à s’y briser, tentant d’arracher au monde une part de vérité.

Notre spectacle verra le jour à une époque qui offre les apparences déguisées de l’apocalypse. Et Othello est une œuvre désespérée, une commotion. C’est le cri ultime devant une sombre machination que rien ne sera parvenu à avorter, un merveilleux projet humain bravant l’inacceptable altérité anéanti par un homme, Iago, qui ne voit que non-sens et ténèbres au plus originel de la condition humaine.

Alors pourquoi ? Parce que « l’enseignement » à tirer de ce chef d’œuvre, pour n’en dire qu’un, au-delà du fait que Shakespeare nous éclaire ligne après ligne sur notre être au monde, c’est peut-être qu’Othello nous apparaît, en creux, comme une marche vers la connaissance, vers une conquête du réel au delà des images falsifiées par le monde tel qu’il nous est donné à voir et à entendre par ceux qui compensent le manque fondamental de l’Etre par la quête de l’Avoir et de ses satisfactions.

Nous tenterons – sans illusions mais avec une conviction jamais éteinte – de faire un théâtre qui voudrait modifier le monde. Jamais comme avec Shakespeare nous n’avons senti à ce point la grandeur et la responsabilité de notre métier dans toute sa fragilité, sa désespérance et sa gloire. Puissions-nous être à la hauteur de cette térébrante lueur.

Fabien Joubert


Spectacles

L’amour et les forêts

Distribution

Avec Vanessa Fonte en alternance avec Julia Faure, Fabien Joubert, Céline Toutain, Chloé Sourbet
Avec les voix et l’image d’Isabelle Adjani

Collaboration artistique : Isabelle Adjani
Création musicale : Diego Losa
Scénographie : John Carroll
Lumières et vidéo : Yragaël Gervais
Accessoires et régie plateau : Manon Choserot
Travail chorégraphique : Chloé Sourbet
Assistanat à la mise en scène : Magali Chiappone Lucchesi
Accompagnement artistique : Valérie Six
Régie son : Emmanuelle Rossi
Régie lumière : Quentin Vouaux
Administration, production, diffusion : Marie-Pierre Mourgues et Mathilde Priolet

Calendrier de Production

création-lecture
le 4 novembre 2016 au théâtre Louis Jouvet de Rethel
le 15 novembre 2016 au Salmanazar d’Epernay

création
du 9 au 12 et du 16 au 19 mai 2017 au Quai d’Angers
les 30 et 31 mai 2017 au Théâtre Liberté de Toulon
du 7 au 9 juin 2017 au Phénix de Valenciennes

Saison 2017-2018

Production

Une production des compagnies Mesden et O’Brother Company

Coproduction Le Quai CDN Angers Pays de la Loire – Le Phénix Scène nationale de Valenciennes – Les Célestins Lyon – La Filature Scène nationale de Mulhouse – Théâtre Liberté Toulon – Théâtre Louis Jouvet Scène conventionnée de Rethel – Le Salmanazar d’Epernay – Le Pôle culturel d’Alfortville – L’Avant-Seine Théâtre de Colombes.

Avec l’aide à la production de la Région Grand-Est, de la DRAC Grand-Est, du Département de la Marne, de la Ville de Reims et de l’Adami.
Avec le soutien à la résidence du Monfort, du Théâtre de Gennevilliers et de L’Arc-en-Ciel Théâtre de Rungis.
Avec le soutien de Eh Oui ! pour les tissages métalliques

Ce spectacle est le fruit de la collaboration des compagnies Mesden (dirigée par Laurent Bazin) et O’Brother (dirigée par Fabien Joubert). Laurent Bazin a été pensionnaire à la Villa Medicis pour la saison 2015-2016. Fabien Joubert est directeur artistique de la O’Brother Company en résidence au Salmanazar Scène de création et de diffusion d’Epernay et à l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc et conventionnée par la DRAC et la Région Grand Est.

D’après le roman d’Eric Reinhardt

Adaptation & mise en scène Laurent Bazin

La pièce

Avant-propos

Depuis des années Bénédicte Ombredanne subit le harcèlement de son mari. Fuyant cette violence, elle se jette à corps perdu, le temps d’un après midi, dans une aventure avec un autre homme. Son retour à la maison provoquera un séisme bouleversant toute son existence.

L’amour et les forêts est une adaptation du roman éponyme d’Eric Reinhardt. A travers ce spectacle, j’ai cherché une fidélité au livre qui ne soit pas seulement littéraire, mais véritablement sensorielle.

Tout en respectant les mots de l’auteur j’ai voulu entraîner le spectacteur, autant dans une langue que dans une atmosphère. Il s’agissait de faire passer dans les images et dans les sons, la richesse du piège romanesque, son clair obscur obsédant.

Ce langage plastique, infra verbal, me paraissait nécessaire pour évoquer les ambiguités du mal. Je ne voulais pas interroger la seule figure du harceleur, mais plutôt la chorégraphie psychique qu’il danse avec son partenaire. Dans cette interaction trouble, parfois muette, difficile d’objectiver la violence, tant elle se dissimule en deçà des mots.

Il me paraissait aussi important de faire exister la présence de l’auteur qui se met en scène dans son propre récit : pour cela, une voix off, portée par Isabelle Adjani, nous sert de guide. Elle fait corps avec une machine scénographique ambitieuse. Instance surplombante, tantôt empathique tantôt ironique, l’auteur est à la fois partout et nulle part. Il hante l’espace, le reconfigure à l’infini, pour déployer le labyrinthe dans lequel se perd Bénédicte.

Dans ce spectacle j’assume un certain lyrisme visuel, un désir de beauté, car ils hantent et déchirent le personnage principal. Par ailleurs, au risque d’être accusé d’esthétisme, il me semble que la beauté peut seule ici nous permettre de suivre jusqu’au bout le chemin de Bénédicte sans détourner la tête ou nous sentir voyeurs, faire ce voyage dans le paysage accidenté d’une âme humaine.

Laurent Bazin


La Presse

La Terrasse / 26 septembre 2016 / Entretien avec Laurent Bazin par Anaïs Héluin

Libération / 11 mai 2017 / Adjani, porte-voix d’Eric Reinhardt / Critique d’Anne Diatkine

Théâtral Magazine / mai 2017 / Dossier Du roman au théâtre / Propos recueillis par Hélène Chevrier

Le Figaro / 10 juin 2017 / Reinhardt selon Laurent Bazin / Critique d’Armelle Héliot

Date

Le Dîner

Distribution

Conception & réalisation O’Brother Company avec la complicité de Patrice Thibaud et Jean-Michel Guérin

avec Fabien Joubert et Gisèle Torterolo

Calendrier

Lecture mise en espace le vendredi 15 juillet 2016 au Festival Voi(x)là l’été de la ville d’Epernay

Création au Cellier – Ville de Reims du 30 novembre au 4 décembre 2016. du 7 au 23 juillet 2017 à la Caserne des pompiers d’Avignon à 20h15. Relâches les 10 et 17. Spectacle sélectionné et soutenu par la Région Grand Est

Saison 2017-2018

les 13 et 14 février au Salmanazar Scène de Création et de diffusion d’Epernay
du 22 au 25 mars 2018 à l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc
le 6 avril 2018 à La Filature de Bazancourt

Saison 2018-2019

Le vendredi 5 octobre à 20h30 au Théâtre des Jacobins de Dinan
Le jeudi 11 octobre à 20h30 au Théâtre des Pénitents – Montbrison
Le jeudi 10 janvier à 19h30 au Théâtre de la Madeleine – Troyes
Le samedi 12 janvier 2019 à 20h au Nebia de Bienne (Suisse)
Le vendredi 1er février au SIVROM de Vrigne-aux-bois
Le samedi 9 mars au Louvre-Lens
Le samedi 27 avril à 20h30 Scène Ernest Lambert à Châtenois
Le mardi 21 mai 2019 à L’échappée Belle à Schiltigheim

Saison 2019 – 2020

Le 6 décembre 2019 à l’Espace Athic d’Obernai

Production

Production O’Brother Company Avec l’aide à la création de la Région Grand Est et de la Ville de Reims.

La O’Brother Company est conventionnée par la DRAC Grand Est et en résidence au  Salmanazar scène de création et de diffusion d’Epernay et à l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc.

d’après Cendrillon d’Eric Reinhardt

La pièce

Cendrillon, le livre dont est tiré l’extrait qui forme notre spectacle, Le Dîner, est un livre monde à l’anglo-saxonne, déployant une forme d’une audace et d’une invention rare. C’est un conte de fée, un pamphlet, une farce, une analyse politique de l’économie de marché, une confession, portés par une langue tour à tour réaliste, lyrique, théâtrale ou poétique. Démontant le moteur de la société contemporaine, scrutant le monde non sans concéder à la morale une petite parcelle d’audience, le livre interroge ce qui forme l’essentiel de nos dérèglements singuliers : « la richesse, le bonheur, la célébrité des uns n’est-elle pas toujours une blessure infligée à la chair, à l’orgueil, à la médiocrité des autres, blessure un peu moins vive et peut-être même indolore quand le riche, l’heureux, le célèbre, donnent le change au miséreux, au malheureux, à l’anonyme, en ayant la décence de le respecter et de lui offrir le meilleur de lui-même. »


Le Dîner :  Une « nouvelle » dans le roman originel

Résumé : Souhaitant sans doute accentuer les effets de son intégration dans le grand monde en établissant avec son supérieur des relations de caractère plus personnel – comme si la marque d’estime que celui-ci lui accorderait en acceptant son invitation (et en appréciant à sa juste valeur leur maison d’inspiration californienne située dans un lotissement haut de gamme réservé aux cadres) pouvait parachever ce processus de promotion sociale -, Mr Trockel décide d’inviter son directeur et sa femme, Mr et Mme Francoeur, pour un dîner : nouvelle voiture (504 TI à injection électronique) achetée pour l’occasion, repas somptueux dont la conception émane logiquement de l’encyclopédie en dix volumes acquise à crédit, dressage de table sans « manière » rappelant les grandes heures de la République, tout semble prêt pour honorer sans trop d’emphase sa promotion. Jusqu’à ce que Trockel, au volant de sa voiture, guidant la Jaguar de son patron, ne rate la sortie de l’autoroute…


Presse

L’Artvues / Luis Armengol / Juillet 2017

Toute la culture / Amélie Blaustein / Juillet 2017

L’Union / Valérie Coulet / Juillet 2017

BCLeRideauRouge / Béatrice Challand / Juillet 2017

Spectacles

La Venue des esprits

conception & mise en scène Laurent Bazin

Distribution

Avec
Svend Andersen, Audrey Bonnefoy, Elsa GrzeszczakFabien Joubert et Chloé Sourbet

Collaboration artistique et univers photographique Svend Andersen

collaboration dramaturgique et assistanat à la mise en scène Magali Chiappone Lucchesi

Lumières Yragaël Gervais avec la complicité d’Alice Versieux

Création sonore Alicya Karsenty

Accessoires Manon Choserot

Scénographie Bérengère Naulot

Costumes Patrick Cavalié

Calendrier

Saison 2014-2015

  • 7 – 13 janvier 2015 au Salmanazar – Scène de création et de diffusion d’Epernay pour 5 représentations
  • 25 janvier – 3 février 2015 à Mains d’œuvre – Saint-Ouen pour 8 représentations
  • 12 avril 2015 au Théâtre Louis Aragon de Tremblay en France pour 1 représentation

Saison 2015-2016

  • 21 et 22 septembre 2015 au Festival Fringe de Pékin en Chine
  • 23 et 24 septembre 2015 au Festival de Hangzhou en Chine
  • le 25 mai 2016 à l’Espace Louis Jouvet de Rethel

Production

Une production des compagnies
Mesden & O’Brother Company

Coproduction Le Salmanazar scène de création et de diffusion d’Epernay

Avec le soutien d’ARCADI Ile de France et la SPEDIDAM

La compagnie Mesden est en résidence au CENTQUATRE-PARIS et à Mains d’Oeuvres Saint-Ouen

La O’Brother Company est en résidence au Salmanazar scène de création et de diffusion d’Epernay et conventionnée par la Région Champagne-Ardenne

crédit photo Svend Andersen

La pièce

Nous sommes en 1873. A Paris, de mystérieuses photographies commencent à circuler sur lesquelles apparaissent les spectres de personnes disparues. Elles sont l’oeuvre d’un photographe médium, Edouard Buguet. Pour les adeptes de l’au-delà, ces photos sont la preuve tangible que les esprits existent. C’est le désaveu scientifique du matérialisme et de l’impiété.

Qu’en est-il réellement ?

Pour évoquer cette histoire, Laurent Bazin propose un spectacle en deux temps. D’une part une fausse conférence didactique et bricolée qui contextualise les faits, d’autre part un récit visuel trouble et fantastique qui raconte l’histoire, vue par la fille du photographe.
Deux manières, l’une diurne, l’autre nocturne d’aborder les phénomènes du deuil et de la foi en l’image.

Le spectacle est conçu avec la complicité de Svend Andersen, photographe professionnel. Il recèle de nombreux effets visuels, empruntés  aux techniques photographiques (révélation en direct, double exposition, manipulation de réflecteurs). Il donne ainsi à penser la photographie avec les moyens de la photographie.
Ce spectacle a connu une première étape de travail à la Loge et à Mains d’Oeuvres sous le nom de Préface à la venue des Esprits.