Le Dîner
Distribution
Conception & réalisation O’Brother Company avec la complicité de Patrice Thibaud et Jean-Michel Guérin
avec Fabien Joubert et Gisèle Torterolo
Calendrier
Lecture mise en espace le vendredi 15 juillet 2016 au Festival Voi(x)là l’été de la ville d’Epernay
Création au Cellier – Ville de Reims du 30 novembre au 4 décembre 2016. du 7 au 23 juillet 2017 à la Caserne des pompiers d’Avignon à 20h15. Relâches les 10 et 17. Spectacle sélectionné et soutenu par la Région Grand Est
les 13 et 14 février au Salmanazar Scène de Création et de diffusion d’Epernay
du 22 au 25 mars 2018 à l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc
le 6 avril 2018 à La Filature de Bazancourt
Le vendredi 5 octobre à 20h30 au Théâtre des Jacobins de Dinan
Le jeudi 11 octobre à 20h30 au Théâtre des Pénitents – Montbrison
Le jeudi 10 janvier à 19h30 au Théâtre de la Madeleine – Troyes
Le samedi 12 janvier 2019 à 20h au Nebia de Bienne (Suisse)
Le vendredi 1er février au SIVROM de Vrigne-aux-bois
Le samedi 9 mars au Louvre-Lens
Le samedi 27 avril à 20h30 Scène Ernest Lambert à Châtenois
Le mardi 21 mai 2019 à L’échappée Belle à Schiltigheim
Le 6 décembre 2019 à l’Espace Athic d’Obernai
Production
Production O’Brother Company Avec l’aide à la création de la Région Grand Est et de la Ville de Reims.
La O’Brother Company est conventionnée par la DRAC Grand Est et en résidence au Salmanazar scène de création et de diffusion d’Epernay et à l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc.
d’après Cendrillon d’Eric Reinhardt
La pièce
Cendrillon, le livre dont est tiré l’extrait qui forme notre spectacle, Le Dîner, est un livre monde à l’anglo-saxonne, déployant une forme d’une audace et d’une invention rare. C’est un conte de fée, un pamphlet, une farce, une analyse politique de l’économie de marché, une confession, portés par une langue tour à tour réaliste, lyrique, théâtrale ou poétique. Démontant le moteur de la société contemporaine, scrutant le monde non sans concéder à la morale une petite parcelle d’audience, le livre interroge ce qui forme l’essentiel de nos dérèglements singuliers : « la richesse, le bonheur, la célébrité des uns n’est-elle pas toujours une blessure infligée à la chair, à l’orgueil, à la médiocrité des autres, blessure un peu moins vive et peut-être même indolore quand le riche, l’heureux, le célèbre, donnent le change au miséreux, au malheureux, à l’anonyme, en ayant la décence de le respecter et de lui offrir le meilleur de lui-même. »
Le Dîner : Une « nouvelle » dans le roman originel
Résumé : Souhaitant sans doute accentuer les effets de son intégration dans le grand monde en établissant avec son supérieur des relations de caractère plus personnel – comme si la marque d’estime que celui-ci lui accorderait en acceptant son invitation (et en appréciant à sa juste valeur leur maison d’inspiration californienne située dans un lotissement haut de gamme réservé aux cadres) pouvait parachever ce processus de promotion sociale -, Mr Trockel décide d’inviter son directeur et sa femme, Mr et Mme Francoeur, pour un dîner : nouvelle voiture (504 TI à injection électronique) achetée pour l’occasion, repas somptueux dont la conception émane logiquement de l’encyclopédie en dix volumes acquise à crédit, dressage de table sans « manière » rappelant les grandes heures de la République, tout semble prêt pour honorer sans trop d’emphase sa promotion. Jusqu’à ce que Trockel, au volant de sa voiture, guidant la Jaguar de son patron, ne rate la sortie de l’autoroute…
Presse
L’Artvues / Luis Armengol / Juillet 2017
Toute la culture / Amélie Blaustein / Juillet 2017