Oblomov
D’après le roman éponyme d’Ivan Gontcharov
Mise en scène Dorian Rossel
Avec Rodolphe Dekowski, Xavier Fernandez-Cavada, Elsa Grzeszczak, Jean-Michel Guérin, Fabien Joubert, Delphine Lanza et Paulette Wright
Collaboration artistique Delphine Lanza
Dramaturgie Carine Corajoud
Création musicale Anne Gillot, Patricia Bosshard et Paulette Wright
Assistant Clément Lanza
Scénographie et costumes Sibylle Kössler et Clémence Kazémi
Création lumière Jean Grison et Mathieu Baumann
Régisseurs en tournée Mathieu Baumann et Olivier Rappo
Chargée de production France Mathilde Priolet
Chargée de production Suisse Muriel Maggos
Remerciements Elodie Weber
Durée 1h35
La pièce
Dans ce roman Russe de 1859, le héros est un jeune aristocrate qui semble incapable de prendre des décisions ou d’effectuer la moindre action importante. Il ne quitte que rarement sa chambre ou son lit. Oblomov, aristocrate oisif, est dans la culture russe le prototype de l’homme paresseux et médiocre, qui a renoncé à ses ambitions pour une léthargie rêveuse. C’est un mythe littéraire russe, aussi présent que Faust ou Don Juan chez nous. Oblomov tend vers une vie de plénitude qui passe par l’absence de troubles, de passions et de soucis ; par le calme plat rappelant celui de son enfance. Pourtant, la maladie le gagne et, lorsqu’il a atteint cet état, il s’éteint. Plus qu’un homme qui dort est un homme qui fuit. Son inaction est le témoin de ses retranchements et de ses fuites. Pourquoi monter Oblomov aujourd’hui ? Pour la résonance actuelle avec un nombre important de personnes qui ne trouvent pas leur place, que cette situation soit choisie ou subie (qui ne connaît pas un Oblomov autour de lui ?). Parce qu’il questionne le sens de notre action et la course au productivisme caractéristique de notre époque. Parce qu’il met en scène un personnage paradoxal : il fascine et énerve, il est probe et de mauvaise foi, il est révolté mais n’agit pas ; et en cela révèle nos propres ambiguïtés. Parce qu’il est passionnant de passer de la densité d’une oeuvre romanesque à la parole théâtrale. Parce qu’il y a de l’humour, une ironie complice du narrateur face à son personnage : c’est un looser que l’on se plaît à aimer…
Revue de presse
Production déléguée Cie STT // O’Brother Company
Coproductions Comédie de Reims –CDN // Théâtre Forum Meyrin –Genève // Théâtre Gérard-Philipe –Champigny-sur-Marne // le Salmanazar – Scène de création et de diffusion d’Épernay. Aides à la création : Spedidam, DRAC Champagne-Ardenne, Région Champagne-Ardenne, Conseil Général de La Marne, Ville de Reims.Soutiens : Fondation Meyrinoise du Casino, Loterie Romande, Pro Helvetia, Corodis, Fondation Ernst Göhner, Festival en Othe. Et avec l’aide à la diffusion de la Spedidam et de l’Adami.
La Cie STT est conventionnée avec le Canton de Genève et les Villes de Genève, Lausanne et Meyrin // Associée à l’Archipel Scène Nationale de Perpignan et à la Garance Scène Nationale de Cavaillon // Artistes associés en résidence au Théâtre Forum Meyrin.
La O’Brother company est un collectif d’acteurs en résidence au Salmanazar – Scène de création et de diffusion d’Epernay, conventionné par la Région Champagne-Ardenne.
crédit photo Laurent d’Asfeld