L’effet W
Un projet porté par Fabien Joubert et Laurent Bazin des compagnies O’ Brother et Mesden
Distribution
Conception et mise en scène Laurent Bazin
Création musicale Uriel Barthelemi
Collaboration artistique Zheng Ziru & Fabien Joubert
Collaboration dramaturgique Wang Jing
avec
Uriel Barthelemi, Carole Hemard, Fabien Joubert, Chloé Sourbet, Zheng Ziru
et deux artistes de l’Opera du Sichuan (distribution en cours)
Scénographie Berengère Naulot
Accessoires Manon Choserot
Lumières Alice Versieux
Vidéo Boris Carré
Recherche documentaire Magali Chiappone-Lucchesi
Chargées de production et de diffusion Mathilde Priolet
& Marie-Pierre Mourgues
Crédit photos Svend Andersen
Graphisme Atelieretc.fr
Production O’Brother Company & Compagnie Mesden
Coproduction Opéra de Reims – Théâtre Paul Eluard-Choisy le Roi
Calendrier
Le travail de l’Effet W s’accompagne d’une grande enquête documentaire auprès de plusieurs spécialistes du marketing et du marketing sensoriel.
Octobre 2012 Laboratoire de transmission organisé par Laurent Bazin et Ziru Zheng autour des codes de l’Opéra de Pékin à la Loge.
Février 2013 Résidence avec Ziru Zheng à l’Opéra de Reims.
Avril 2013 Résidence à Césaré – Centre National de Création Musicale / Reims.
Octobre 2013 Semaine exploratoire à Pékin pour Laurent Bazin et Ziru Zheng avec le concours de l’Institut Français
Avril 2014 Résidence de travail au CENTQUATRE-PARIS
Résidence en Chine suivie de 3 représentations les 20, 21 et 22 avril à l’Ecole nationale de l’Opéra de Pékin dans le cadre du festival « Croisements ».
Décembre 2014 workshop au CENTQUATRE-PARIS Juin 2015
Résidence au sein de la compagnie municipale de Chuanju (Opéra de Sichuan) de la ville Leshan de la province Sichuan Chine.
La pièce
L’Effet W est un projet franco-chinois associant des artistes de l’Opéra de Pékin, de l’Opéra du Sichuan et des interprètes français. Il combine art lyrique, théâtre visuel, musique électro-acoustique.
L’histoire
Un spécialiste du marketing d’une grande entreprise française est envoyé en Chine pour lancer une nouvelle boisson. Ce voyage a lieu dans une période tourmentée de sa vie : sa maîtresse menace de le quitter, il regarde sa famille avec une indifférence coupable, incapable d’éprouver la nécessité de prendre de leurs nouvelles. Il soupçonne par ailleurs ses supérieurs de vouloir lui tendre un piège, en le mettant face à un défi impossible pour mieux justifier son licenciement.
Lorsqu’il rencontre la responsable de la future antenne chinoise, il entame avec elle une relation trouble entre l’incompréhension et la crainte qui lui fait peu à peu perdre toutes ses certitudes. Lui, qui a pour mission, de programmer les sensations va peu à peu perdre pied et sombrer dans un chaos sensoriel, cauchemardesque.
Trip Hallucinatoire, descente aux Enfers sur fond de marketing sensoriel, L’Effet W commence comme un récit documentaire et se métamorphose en quête spirituelle. Le spectacle glisse peu à peu dans une moiteur labyrinthique où affluent des figures fantastiques et difformes, incarnées par des acteurs d’opéra chinois et une chanteuse lyrique. Dans l’Effet W le lieu principal, un espace de vente, devient un acteur à part entière de la dramaturgie : on ne sait plus s’il n’est que le réceptacle des sentiments, ou bien une force qui les anime secrètement. Il apparaît tantôt comme un lieu de consommation anonyme et standardisé, tantôt comme un cocon moite et végétal, où fleurissent dans un même chaos toutes les pulsions.