Saison

Saison 2023-2024

Thésée, sa vie nouvelle

· Du 09 au 12/01/24 au Cellier – Reims
· Les 19 et 20/01/24 à Lilas en Scène

Les chorales de sapeurs pompiers ne chantent que très rarement des chansons ayant trait à Marcel Proust

· Le 05/10/23 au Théâtre – Scène conventionnée d’Auxerre
· Le 15/12/2023 au Théâtre de la Madeleine – Troyes
· Du 09 au 12/04/24 au TAPS – Strasbourg

Le Promontoire

· Le 10/10/23 à Baccarat
· Les 11 et 12/10/23 à Metz
· Le 13/10/23 à Morange
· Les 6 et 7/11/23 à Metz
· Les 9 et 10/11/23 à Nancy
· Le 13/11/23 à Hagondange
· Les 18, 21, 22 et 28/03/24 à Nancy

Spectacles

Thésée, sa vie nouvelle

D’après le roman éponyme de Camille de Toledo

Adaptation Fabien Joubert, Michel Lussault et Marion Suzanne

Mise en scène Fabien Joubert
Dramaturgie Michel Lussault

Distribution

Avec Fabien Joubert et Marion Suzanne

Collaboration artistique Jean-Michel Guérin et Laurent Bazin
Création vidéo Félix Dutilloy-Liégeois
Création sonore Wladimir Schall
Scénographie Simona Lebon et O’Brother Company
Lumière Jean-Gabriel Valot

Administration-production Mathilde Priolet avec Victoria Bracquemart

Production

Production O’Brother Company

Coproduction Château Rouge – Annemasse, Transversal – Avignon

Calendrier

Cadrage du projet : septembre 2021-aout 2022 (travail Fabien Joubert, Michel Lussault, Camille de Toledo).

Adaptation : août-décembre 2022.

Résidences à la Fondation Good Planet (décembre 2022), en présence de Camille de Toledo– Paris, au Festival en Othe – Auxon, à Lilas en Scène – Les Lilas, au Théâtre Transversal – Avignon et au Cellier – Reims.

Répétitions

Répétitions du 15 au 20 mai et du 16 au 28 octobre 2023 à Lilas en Scène, du 8 au 22 décembre 2023 au Transversal, du 3 au 8 janvier 2024 au Cellier – Reims

Création

Du 9 au 12 Janvier 2024 au Cellier de Reims, les 19 et 20 Janvier 2024 à Lilas en Scène et du 29 juin au 21 Juillet 2024 au Festival d’Avignon au Théâtre Transversal.

Tournée 2024-2025, Château Rouge – Annemasse, en cours.

La pièce

Le spectacle est fondé sur le livre de Camille de Toledo — un « roman », largement autobiographique : Thésée. Sa vie Nouvelle (Éditions Verdier, 2021), qui tourne autour du vertige saisissant le personnage Thésée après le suicide de son frère, en 2005, suivi par la disparition de ses parents l’un après l’autre. Alors, les mystères du vivant, des histoires, des biographies allaient se rappeler à Thésée et provoquer son effondrement physique et psychique.
En 2012, Thésée quittait Paris pour Berlin afin de fuir sa « saison des morts ». Il emporte avec lui, presque machinalement, des cartons d’archives. À Berlin, croyant pouvoir inventer « sa vie nouvelle », il est rattrapé par le tremblement, il tombe, son corps ne le porte plus, il souffre le martyr, passe des journées entières allongé, immobile. Là où il croyait pouvoir repartir de zéro, il devient plus mort que vif, hanté par des spectres ; le retour des réalités dissimulées et enfouies menace sa vie même.
Thésée décide alors d’ouvrir les cartons d’archives et d’entreprendre une enquête, pour comprendre ce qui fait irruption dans son existence, ce qui va le conduire à retrouver et retisser les fils d’une généalogie de secrets et de drames traversant tout le XXe siècle européen. Il comprend que cet effondrement individuel était relié tout à la fois à celui d’un ordre social (celui de l’Europe du XXe siècle dévastée par les guerres), d’un mythe (celui du progrès), d’un idéal (celui de pouvoir construire l’histoire en faisant du passé et de l’altérité table rase).
La fin du livre ne voit pas Thésée guéri, mais capable de comprendre ce qui avait fait irruption dans son récit de jeune homme moderne et confiant dans cette modernité, et l’avait ébranlé. Capable également de relier dans une nouvelle histoire (celle-là même que le livre restitue au lecteur, non linéaire, diffractée, mélangée) les différents fils qui tramaient son existence et donc capable enfin d’assumer la capacité générative de cette histoire où les fragments variés étaient de nouveau attachés les uns aux autres sans être pour autant homogénéisés et intégrés dans un grand Tout à la cohérence factice.

Extrait du livre :
« Ces cartons d’archives, il note, ont pesé sur mes os ; je sais que, dans d’autres familles, ils reposent dans des caves ou des greniers ; et parfois on en stocke le contenu sur des disques durs ou dans des clouds lointains, afin que ceux de l’avenir puissent y relier leurs noms; on dématérialise en croyant alléger ; et encore, dans des pays moins soucieux de garder le passé, on détruit l’archive en faisant de l’effacement la figure inversée de la matière ; mais, quelle que soit la technique pour retenir le temps ou l’annuler, il y a cette incontournable réalité qui me force à tomber : le poids, le poids de tout ce qui n’est plus… »

Spectacles

Trois contrefaçons : Bucarest / Ibiza / Venise

Texte Laurent Bazin

D’après une expérimentation réalisée avec Alexandra Sand, artiste visuelle et performeuse
Conception et mise en scène Laurent Bazin avec la complicité des interprètes

Distribution

Avec Laurent Bazin, Fabien Joubert et Chloé Sourbet
En présence de la Créature et de son petit chien Blue

Chorégraphie Chloé Sourbet
Lumière et scénographie John Carroll
Vidéo et son Cyril Communal
Accessoires et masques Manon Choserot
Laboratoire du futile Alexandra Sand

Administration & Production Mathilde Priolet / Catherine Haetty
Diffusion Anne-Sophie Boulan

Production

O’Brother Company et Compagnie Mesden

Calendrier

Création au Théâtre 13, Paris, du 06 au 17.02.2023 pour 11 représentations Programmation du CENTQUATRE hors les murs dans le cadre du Festival Les Singulier·e·s

Presse

Mythes et réalités aux côtés de Laurent Bazin / Marie Plantin / Sceneweb
Trois contrefaçons : Laurent Bazin passe à l’autofiction / Amelie Blaustein Niddam / Toute la culture
Laurent Bazin : Citizen fake / Thomas Corlin / Mouvements

La pièce

Elle est glamour, kitsch, nihiliste, sexy, futile, paresseuse, cruelle, nacrée, fuselée. Tout ce que la bonne morale réprouve elle le porte en étendard, avec une nonchalance décomplexée. Elle est la Créature.

Hormis son petit chien et Taylor Swift peu d’êtres vivants trouvent grâce à ses yeux. Laurent Bazin, devenu à la fois son narrateur et son sujet, est allé vivre auprès d’elle pour en découvrir davantage sur toute l’ambiguïté de son personnage. Le spectacle propose un trajet de Paris à Bucarest, en passant par Venise et Ibiza pour interroger les différents visages du désir de voir et du désir d’être vu, à l’heure des réseaux sociaux.

Trois Contrefaçons, Bucarest, Ibiza, Venise est aussi un itinéraire en trois temps à travers trois lieux européens marqués par une forte légende qui les précède. Trois faux-semblants qui finissent parfois par se confondre avec la réalité.

À chaque partie correspond une forme plastique singulière :

Le premier volet retrace leur séjour à Bucarest : une expérience proche de la télé-réalité, puisqu’ils ont passés quinze jours tous les deux en huis-clos en compagnie du petit chien de la Créature, dans une sorte de Loft suffocant.

Le deuxième volet se déroule à l’Automne 2022 à Venise. Laurent enrôle ses complices artistiques à la recherche d’une autre Créature, le Rhinocéros du peintre du XVIIIe Pietro Longhi, pour essayer d’y comprendre ce qui fonde notre désir de voir et d’être vu.

Le dernier Volet retrace leur projet de séjour avorté à Ibiza à l’Automne 2021 dans une ambiance de dernière pool party avant la fin du monde.

Saison

Saison 2021-2022

Fanny

Les chorales de sapeurs pompiers ne chantent que très rarement des chansons ayant trait à Marcel Proust

· Du 4 au 8/01/2022 Au Cellier – Reims
· Le 1/02/2022 à l’OMA – Commercy
· Du 07 au 26/07/2022 à la Caserne des Pompiers au Festival Off d’Avignon avec le soutien de 0la Région Grand Est

La Cabane aux histoires Konversation

· Les 21 et 22/05/2022 à Art’Rhena – Vogelsheim

Le Promontoire

· Le 17/09/2021 à La Manufacture – Nancy
· Les 7 et 8 octobre les Sentiers du Théâtre
· Le 14 octobre au Théâtre Universitaire de Nancy et au lycée professionnel Paul Lapie de Nancy
· Les 10 et 11 janvier 4 représentations au lycée Camille Sée de Colmar
· Le 26/04/2022 2 représentations à la MJC Calonne – Sedan
· le 20 mai 2 représentations au Collège Jules Lagneau
le 3 Juin 2 représentations au Collège Pierre Adt / Forbach
· Le 7 Juin 2 représentations au Collège Jean Jaurès / Sarreguemines
· Le 13 Juin 2 représentations au Collège La Grande Saule / Falck
· Le 14 Juin 2 représentations au Collège La Carrière / St Avold
· Le 16 Juin 2 représentations au Collège Louis Pasteur / Florange
· Le 17 Juin 2 représentations au Collège Pilatre de Rozier / Ars sur Moselle)
· Le 20 Juin 2 représentations au Collège Evarist Galois / Algrange
· Le 23 Juin 2 représentations au Collège Jules Ferry / Woippy

Spectacles

L’effet W

Un projet porté par Fabien Joubert et Laurent Bazin des compagnies O’ Brother et Mesden

Distribution

Conception et mise en scène Laurent Bazin
Création musicale Uriel Barthelemi
Collaboration artistique Zheng Ziru & Fabien Joubert
Collaboration dramaturgique Wang Jing

avec
Uriel Barthelemi, Carole Hemard, Fabien Joubert, Chloé Sourbet, Zheng Ziru
et deux artistes de l’Opera du Sichuan (distribution en cours)

Scénographie Berengère Naulot
Accessoires Manon Choserot
Lumières Alice Versieux
Vidéo Boris Carré

Recherche documentaire Magali Chiappone-Lucchesi
Chargées de production et de diffusion Mathilde Priolet
& Marie-Pierre Mourgues
Crédit photos Svend Andersen
Graphisme Atelieretc.fr
Production O’Brother Company & Compagnie Mesden 
Coproduction Opéra de Reims – Théâtre Paul Eluard-Choisy le Roi

Calendrier

Le travail de l’Effet W s’accompagne d’une grande enquête documentaire auprès de plusieurs spécialistes du marketing et du marketing sensoriel.

Octobre 2012 Laboratoire de transmission organisé par Laurent Bazin et Ziru Zheng autour des codes de l’Opéra de Pékin à la Loge.

Février 2013 Résidence avec Ziru Zheng à l’Opéra de Reims.

Avril 2013 Résidence à Césaré – Centre National de Création Musicale / Reims.

Octobre 2013 Semaine exploratoire à Pékin pour Laurent Bazin et Ziru Zheng avec le concours de l’Institut Français

Avril 2014 Résidence de travail au CENTQUATRE-PARIS

Résidence en Chine suivie de 3 représentations les 20, 21 et 22 avril à l’Ecole nationale de l’Opéra de Pékin dans le cadre du festival « Croisements ».

Décembre 2014 workshop au CENTQUATRE-PARIS Juin 2015

Résidence au sein de la compagnie municipale de Chuanju (Opéra de Sichuan) de la ville Leshan de la province Sichuan Chine.

La pièce

L’Effet W est un projet franco-chinois associant des artistes de l’Opéra de Pékin, de l’Opéra du Sichuan et des interprètes français. Il combine art lyrique, théâtre visuel, musique électro-acoustique.



L’histoire

Un spécialiste du marketing d’une grande entreprise française est envoyé en Chine pour lancer une nouvelle boisson. Ce voyage a lieu dans une période tourmentée de sa vie : sa maîtresse menace de le quitter, il regarde sa famille avec une indifférence coupable, incapable d’éprouver la nécessité de prendre de leurs nouvelles. Il soupçonne par ailleurs ses supérieurs de vouloir lui tendre un piège, en le mettant face à un défi impossible pour mieux justifier son licenciement.

Lorsqu’il rencontre la responsable de la future antenne chinoise, il entame avec elle une relation trouble entre l’incompréhension et la crainte qui lui fait peu à peu perdre toutes ses certitudes. Lui, qui a pour mission, de programmer les sensations va peu à peu perdre pied et sombrer dans un chaos sensoriel, cauchemardesque.

Trip Hallucinatoire, descente aux Enfers sur fond de marketing sensoriel, L’Effet W commence comme un récit documentaire et se métamorphose en quête spirituelle. Le spectacle glisse peu à peu dans une moiteur labyrinthique où affluent des figures fantastiques et difformes, incarnées par des acteurs d’opéra chinois et une chanteuse lyrique. Dans l’Effet W le lieu principal, un espace de vente, devient un acteur à part entière de la dramaturgie : on ne sait plus s’il n’est que le réceptacle des sentiments, ou bien une force qui les anime secrètement. Il apparaît tantôt comme un lieu de consommation anonyme et standardisé, tantôt comme un cocon moite et végétal, où fleurissent dans un même chaos toutes les pulsions.

Partenaire

Cécile Arthus

Metteuse en scène

Cécile Arthus est metteure en scène. Elle crée La compagnie Oblique en 2004.

Sa formation se fait successivement à l’Atelier international de Blanche Salant et Paul Weaver, à l’École Florent et à l’École Jacques Lecoq. En 2008, elle obtient un Master de dramaturgie et mise en scène à l’Université de Nanterre. Elle aura comme professeur-es : Marc Voisin, Jean-Pierre Garnier, Jerôme Dupleix, David Lescot, Sabine Quiriconi, Jean-Louis Besson, Christian Biet, Jean Jourdheuil…

Elle met principalement en scène des auteurs contemporains :

Les combustibles d’Amélie Nothomb, 2004, Festival Francophone de Munich

Une laborieuse entreprise de Hanock Levin, 2005, Festival Francophone de Munich

Le Chant du tournesol de Irina Dalle, 2006, Festival Onze Bouge, Paris Jeune Talent

Le Petit chaperon rouge de Joël Pommerat, 2007-2008, Normandie, décentralisation

L’Homme et la masse de Ernst Toller, 2008, maquette à l’université de Nanterre

Tasse cruelle, soucoupe aimable de Howard Barker, 2011, Festival Court Toujours, Nest-CDN

Burn Baby Burn de Carine Lacroix, 2012, Compagnie l’envers Libre, Collectif 12 et Nantes

Haute-Autriche de Franz Xaver Kroetz, 2012, Nest-CDN

Les Enfants d’Edward Bond, 2013, Nest-CDN

Ne parle pas aux Inconnus de Sandra Reinflet, 2014, Nest-CDN

Taisez-vous ou je tire de Métie Navajo, 2017, Préau-CDN de Normandie

Eldorado Dancing de Métie Navajo, 2019, La Ferme du Bel Ébat, Guyancourt

De 2010 à 2017, Cécile Arthus est artiste en résidence et associée au Nest-CDN transfrontalier de Thionville-Grand Est. Elle y multiplie les projets en lien avec le directeur Jean Boillot : Human Library, labos, mise en voix, mise en espace, stage sonique, actions de pratiques artistiques.

En 2014, elle y co-fonde et codirige un festival pluridisciplinaire en direction de la jeunesse : LA SEMAINE EXTRA. Elle en assure une partie de la programmation jusqu’en 2017.

En 2015, elle décide pour la première fois de s’attaquer à une œuvre du répertoire pour tenter de s’extirper, le temps d’une création, de notre contemporanéité paralysante et aller voir du côté des grands auteurs du passé. En collaboration avec Jean-Marie Piemme, elle adapte Angelo, tyran de Padoue, de Victor Hugo. Une œuvre mille-feuille passionnante qui mélange aussi gaiement que subtilement le politique et les grands sentiments.

Sur la saison 2017-2018, elle est artiste invitée au Préau-CDN de Normandie à Vire.

Sur la saison 2018-2019, elle est artiste en résidence à La Ferme du Bel Ébat et obtient le soutien à la diffusion et à la production du réseau La Vie devant soi (Réseau coopératif francilien de production de spectacle vivant et de réflexion autour des publics adolescents).

Son parcours artistique lui permet de bénéficier de nombreux soutiens qui se sont particulièrement accrus ces dernières années.

Au niveau national, elle crée des fidélités et des liens privilégiés, et partage des intérêts communs avec des lieux et des directeurs et directrices de théâtre sur 5 régions différentes, notamment la Scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy, la Scène nationale de Bar-Le-Duc, La comédie de l’Est-CDN de Colmar, Le Grand Théâtre de Lorient-CDN, Le Préau-CDN de Vire, la Manufacture-CDN de Nancy, le Centre culturel Pablo Picasso à Homécourt, le Théâtre-Maison d’Elsa à Jarny, le théâtre de la Tête Noire, scène conventionnée des écritures contemporaines, le Théâtre du Saulcy à Metz, Scènes des Vosges à Épinal, Transversales à Verdun, le théâtre Ici et Là à Mancieulles, le théâtre de la Baleine à Rodez, la Ferme du Bel Ébat à Guyancourt, le Théâtre de Coutances en Normandie, le TAPS à Strasbourg, le théâtre Jean Vilar à Vitry-sur-Seine, le théâtre Antoine Vitez à Ivry-sur-Seine, le théâtre de Châtillon, le théâtre de Paris-Villette, le théâtre de la Tempête…

Elle développe une présence et une diffusion artistique dans des lieux équipés et repérés régionalement et nationalement, mais également dans des espaces plus modestes, comme en milieux rural et périurbain. Pour exemple, le spectacle Taisez-vous ou je tire, créé en 2017 et réunissant au plateau 13 comédiens, s’est joué au Nest-CDN (57), au Préau-CDN (14), au Théâtre de Lorient-CDN (56), à la Ferme du Bel Ébat (78) mais aussi en décentralisation rurale dans les départements de l’Orne, du Calvados et de la Manche.

Elle répond régulièrement à des commandes et travaille avec d’autres compagnies dans plusieurs régions (Poitou-Charentes, Haute-Normandie, Pays de la Loire). Ainsi, en 2015, elle coécrit et co-met en scène le spectacle de Nicolas Bonneau (compagnie La Volige) : Looking for Alceste.

Elle collabore avec plusieurs metteur-e-s en scène et accompagne en tant que collaboratrice artistique des projets en France, en Allemagne, au Luxembourg et en Belgique :

– Ivanov d’Anton Tchechov, mise en scène Philippe Adrien, La tempête, Cartoucherie de Vincennes

– Le Sang des amis de Jean-Marie Piemme, mise en scène Jean Boillot, Poitiers,

– Soleil Couchant d’Isaac Babel, mise en scène Irène Bonnaud, Nest-CDN de Thionville

– Draussen vor den Tür de Wolfgang Borchert, mise en scène Christopher Diem, Staatstheater de Saarbrück

– Les Iroquois, collectage d’écriture ados, mise en scène Irène Bonnaud, Théâtre de la Place à Liège

– Mère Courage de Bertolt Brecht, mise en scène Jean Boillot, Nest-CDN de Thionville

– Rivière Song, spectacle pluridisciplinaire, mise en scène Jean Boillot, Nest-CDN, Thionville

– Les Morts qui touchent d’Alexandre Kourtchevsky, mise en scène Jean Boillot, Nest-CDN de Thionville

– Trauerzeit de Johan Leysen, Grand Theatre du Luxembourg et Théâtre de Bouffes du Nord, Paris.

Également très impliquée dans la construction d’actions de territoire ambitieuses et innovantes, elle crée en 2012 CONTRE-COURANTS, un projet de biennale participatif et pluridisciplinaire, qui permet à des amateurs, jeunes et seniors, de s’impliquer dans un processus d’expérimentation et de création professionnelle. En mai 2017, accompagnée de Jérôme Dupleix et Lola Keraly, elle finalise la troisième édition de CONTRE-COURANTS, Des cotillons sur un quai de Philippe Gautier.

Sur chacune des éditions, le projet mobilise en moyenne 80 participants et une dizaine d’artistes sur un an. Elle obtient régulièrement pour ce projet de création partagée des financements européens et crée des articulations interservices (jeunesse, culture et justice).

Saison

Saison 2020-2021

Le Promontoire

· Les 5, 6, 9 et 10 novembre 2020 dans les classes de Lunéville programmation de la Méridienne de Lunéville.
· les 26 et 27 novembre et du 30 novembre au 2 décembre dans les classes de Bar-le-Duc – programmation de l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc.
· du 30 mars au 1er avril en décentralisation à Bar-le-Duc programmation de l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc.
· les 13 et 14 avril dans les classes de Saran programmation du Théâtre de la tête noire de Saran.

Fanny

lecture le 27 septembre 2020 à 17h à la MC93 de Bobigny dans le cadre du Festival ZOOM de Théâtre ouvert

And now (for something completely different)

· du 5 au 9 janvier 2021 au Cellier de Reims.
· les 11 et 12 mai en décentralisation à Bar-le-Duc – programmation de l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc.
· le 1er juin à l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc.

La Cabane aux histoire 

· Le 3 octobre au Palace de Montataire dans le cadre du Festival Grabuge(s) (Les grandes espérances et T’imagines ?).

· Konversation du 13 au 17 novembre 2020 au Festival Loostik du Carreau Scène nationale de Forbach

· Du 22 au 26 janvier à La Comédie de l’Est (Konversation).

Spectacles

Fanny

Texte lauréat de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques pour la session de mai 2020 d’ARTCENA

Commande à Rébecca Déraspe pour Gisèle Torterolo sur une idée originale de Fabien Joubert et Rémy Barché

mise en scène Rémy Barché

Distribution

Avec Daniel Delabesse dans le rôle de Dorian, Elphège Kongombé dans celui d’Alice et Gisèle Torterolo dans le rôle de Fanny.

Collaboratrice artistique Alix Fournier-Pittaluga
Scénographie Salma Bordes
Création son Antoine Reibre
Création vidéo Stéphane Bordonaro
Création lumières Florent Jacob
Régie générale François Picard
Administration, production Mathilde Priolet
Diffusion Laurence Lang

durée estimée 2h15

tout public à partir de 14 ans

Production

Production O’Brother Company et Compagnie Moon Palace
Coproduction ACB – Scène nationale de Bar-le-Duc, La Comédie Centre dramatique national de Reims, Théâtre ouvert, Le Carreau scène nationale de Forbach.
Avec l’aide à la création et à la diffusion de la DRAC et de la Région Grand Est et du département de La Marne. Avec le soutien de la Ville de Reims et la participation artistique du jeune Théâtre National.

Le texte de la pièce Fanny est publié par «Théâtre Ouvert Editions/Collection Tapuscrit»

le dossier du spectacle est téléchargeable ici.

Calendrier

Écriture : juillet-novembre 2019

Premier temps de résidence du 11 au 13 novembre 2019 au TAPS de Strasbourg

Second temps de résidence du 10 au 18 décembre et restitutions publiques le 18 décembre 2019 à la Comédie de Reims et le 27 septembre 2020 à la MC93 de Bobigny dans le cadre du Festival Zoom de Théâtre ouvert

Répétitions

  • du 30 août au 18 septembre 2021 à la Comédie de Reims. Des répétitions ouvertes auront lieu le 18/09/2021 dans le cadre de la journée du Patrimoine à la Comédie de Reims
  • Du 1er au 15/11/2021 à la Comédie de Reims

Représentations

Saison 2021-2022

La pièce

C’est une histoire banale, en apparence. Fanny vient tout juste d’avoir 55 ans. Elle vit avec son conjoint Dorian une magnifique et inaltérable histoire d’amour. Ils sont heureux. Véritablement heureux. Le couple, qui habite dans une maison assez confortable et un peu trop grande pour eux, décide d’accueillir une locataire pour occuper une chambre inhabitée. Ils ne le font pas pour l’argent, mais pour faire du mouvement dans leur vie un peu trop stable. Ils se sentent peut-être injustement heureux. Ils voudraient être utiles. Peu importe les raisons qui font qu’ils ouvrent la porte à cette universitaire, étudiante en philosophie, ils seront confrontés à une jeunesse engagée, foncièrement différente d’eux. Et pour Fanny, cette rencontre déclenchera un désir absolu de redéfinir sa façon d’être au monde. Parce que malgré un bonheur évident, un équilibre sain, elle a envie de se remplir de partout. De faire éclater un peu de son univers et d’agir, peut-être, comme une courroie de transmission entre son ici et cette jeunesse qu’elle tente de comprendre. De comprendre pour vrai.


Rébecca Déraspe

Notes d’intention

Les pires souffrances sont celles dont il ne reste rien. Nous le savons, le vivons et déplorons incessamment les absences de ces témoignages essentiels. Depuis la création de L’amour et les forêts en 2016, en passant par Othello en 2018, la question des souffrances non vengées ne me quitte pas. Et l’art a cette faculté de relayer ces tragédies funestes, de leur tendre la main, en leur redonnant la vie que la bêtise ou la fatalité leur a trop facilement arraché. Le bafouement systémique des femmes et de leur réalité est aujourd’hui au cœur de nos préoccupations. Mais il était urgent pour nous, acteurs du collectif, de s’emparer autrement de ces questions : passer du féminicide à l’émancipation heureuse d’une femme de 50 ans. Aussi nous sommes nous tournés vers Rébecca Déraspe – dont l’engagement féministe n’altère pas la poétique mais en renforce la puissance – et Rémy Barché pour en produire une narration singulière et tenter d’en conjurer le sort. Ce spectacle prendra la forme d’une joyeuse danse langagière au-dessus du gouffre que le temps creuse dans la chair et dans les cœurs. Déployée dans un grand éclat de rire.

Fabien Joubert

Lorsque Fabien Joubert m’a parlé du projet qu’il avait envie que je mette en scène, le point de départ était extrêmement simple : il faudrait un beau rôle pour Gisèle Torterolo, comédienne emblématique de la compagnie. Cette suggestion m’a tout de suite plu, d’abord parce que j’aime beaucoup la comédienne qu’elle est, mais aussi parce qu’elle posait implicitement la question de l’invisibilité des rôles féminins de plus de cinquante ans dans le répertoire théâtral. Gisèle a 55 ans. Il existe de nombreux rôles magnifiques dans lesquels elle pourrait être distribuée, mais ce ne serait pas le personnage principal. Plutôt la mère du personnage principal, ou en tout cas un rôle dont les problématiques ne seraient intéressantes que dans la mesure où elles se définissent par rapport au questionnement existentiel d’un personnage masculin plus important. Cette absence quasi-totale, sur les plateaux, de figures féminines fortes qui auraient passé la cinquantaine n’est certainement pas un hasard. Elle reflète une disqualification sociale encore à l’œuvre aujourd’hui. Il est évident que le théâtre a un rôle à jouer dans l’évolution des imaginaires et de la représentativité des êtres rendus invisibles par les diktats de la consommation, de la publicité et du mode de pensée patriarcal.

Rémy Barché

Équipe

Vanessa Fonte

Comédienne

Vanessa Fonte s’est formée à l’école Claude Mathieu à Paris. Elle entre ensuite au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris en 2007. Elle intègre l’agence UBBA en 2010 et débute sa carrière avec Michel Bouquet dans deux mises en scène de Georges Werler, la reprise du « Malade Imaginaire » de Molière, en tournée, dans le rôle de Béline, et « le Roi se meurt » de Ionesco, dans le rôle de la reine Marie. Elle travaille ensuite avec la troupe de Christine Berg, « Ici et Maintenant Théâtre », et joue le rôle de Dona Sol dans « Hernani » de Victor Hugo, un cabaret chanté sur des textes de Raymond Devos, puis dans « Peer Gynt » d’Ibsen. Parallèlement elle rencontre le collectif O’Brother, avec qui elle joue « Ci Siamo », un spectacle mis en scène par Arnaud Churin et la troupe, puis effectue des stages à travers l’Europe grâce à l’UTE, notamment à St Petersburg auprès de Lev Dodine, au théâtre national de Cluj, en Roumanie, et au Théâtre de Rome, et participe à de nombreux courts métrages dont « The End » dans lequel elle donne la réplique à Charlotte Rampling. En 2014, elle joue le rôle de Camille Claudel dans une pièce inédite de Sophie Jabès, mis en scène par Marie Montégani, puis en 2015, le rôle d’Henriette dans « les Femmes savantes » de Molière, mis en scène par Macha Makeieff.