Partenaire

Patrice Thibaud

Metteur en scène

Après dix ans d’expérience et de collaboration au sein de compagnies théâtrales et musicales, il rencontre en 1994 Michèle Guigon et jouent ensemble dans Duo, histoire d’amourire. En 1995 Christian Schiaretti lui propose d’intégrer sa troupe permanente au CDN de Reims. En 2001 c’est la rencontre avec Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. Avec eux il joue au théâtre dans La Cour des grands, Les Etourdis, les Soirée Tati et à l’opéra dans L’Enlèvement au sérail de Mozart et L’Etoile de Chabrier.

En juillet 2006, sous la demande insistante du Festival International de Salzbourg, il écrit et présente avec Philippe Leygnac un spectacle de pantomime de vingt minutes pour la cérémonie d’ouverture retransmise en direct sur la télévision autrichienne.

En 2008 il crée COCORICO, puis JUNGLES (2011) au Théâtre National de Chaillot. Il est ensuite artiste associé à la Comète/ Scène nationale de Châlons-en-Champagne, où il monte BOBINE DE SINGE, puis FAIR PLAY (2012). En 2015 il crée Franito au Théâtre de Nîmes, scène conventionnée pour la danse contemporaine.

Depuis 2009 il crée également des spectacles et des performances pour le Musée du Louvre et le Musée du Quai Branly (La Véritable histoire de Tarzan, Le Mystère da la poupée Kachina). En mai-juin 2009 Patrice anime aussi trois « visites inattendues » a la Cinémathèque française autour de l’exposition sur Jacques Tati.

Parallèlement à sa carrière théâtrale il travaille pour la télévision et le cinéma. De 2004 à 2006, il intervient quotidiennement sur Canal+ dans l’émission de Stéphane Bern 20h10 Pétantes où il propose des numéros de mime originaux. En 2007 on le retrouve sur M6, il écrit et présente un télé-achat loufoque Michelle et Michel. En 2012 il crée les Jeux de M.Tibo, courte séquence de mime sportif pour TV5MONDE.

On le verra au cinéma dans  220 bonnes raisons d’Hervé Lasgouttes,  Tanguy d’Étienne Chatiliez, Astérix aux jeux olympiques de Thomas Langmann et Frédéric Forestier, Agathe Clery d’Etienne Chatiliez, Mes Amis, Mes Amours de Lorraine Levy, La Cerise sur le gâteaux de Laura Morante, Yves Saint Laurent de Jalil Lespert, Pourquoi j’ai (pas) mangé mon père de Jamel Debbouze, La Vache de Mohamed Hamidi.

Depuis 2015, Patrice Thibaud est artiste associé permanent au Théâtre de Nîmes – Scène conventionnée pour la danse contemporaine.

Partenaire

Laurent Bazin

Metteur en scène

Metteur en scène, Laurent Bazin fait des études de philosophie et suit le master de mise en scène de Paris-X Nanterre où il se forme auprès d’Arthur Nauzyciel, Irène Bonnaud, David Lescot, Jean-Yves Ruf.

Il est collaborateur artistique régulier de David Girondin-Moab qu’il accompagne pour les créations d’Imomushi, Nuits, Variations Marionnettes et pour qui il écrit en 2010, Octopoulpe le Vilain, pièce pour théâtre d’ombres.

Ses premières créations le portent de la comédie musicale (Signé Corbeau aux Folies Bergère) au thriller médiéval (Fol ou le Siècle d’Ombres créé à la MC93). Il intervient dans différentes revues universitaires (Registres, Revue d’Etudes Théâtrales) et colloques sur des questions relatives aux échanges entre la culture de masse et le spectacle vivant.

En 2013, il reçoit le Prix du Festival Impatiences organisé par le CENTQUATRE-PARIS, le théâtre du Rond-Point et Télérama pour le spectacle Bad Little Bubble B. En 2014, il est en résidence au CENTQUATRE-PARIS et au théâtre de Mains d’œuvres de Saint- Ouen. Avec la O’Brother Company, il présente La Venue des Esprits, en tournée en France ainsi qu’au Fringe Festival de Pékin et au Festival de Hangzhou. Actuellement, Laurent Bazin est pensionnaire à la Villa Médicis de Rome et est en résidence au théâtre Louis Jouvet de Rethel. Toujours avec la O’Brother Company, il crée L’Amour et les forêts et l’Effet W, opéra trans-disciplinaire lié aux fantasmes de consommation, avec des artistes de l’Opéra du Sichuan.

Artiste associé au CENTQUATRE-PARIS, il est actuellement lauréat du dispositif CHIMERE initié par la DGCA pour son projet Play Me, ainsi que de la bourse Européenne VERTIGO STARTS. Il développe aussi avec la société Gengiskhan des œuvres immersives entre théâtre et réalité virtuelle : Les Falaises de V. sont actuellement en tournée à l’international.

Partenaire

Dorian Rossel

Metteur en scène

Né en 1975 à Zurich, Dorian Rossel sort diplômé de l’Ecole Serge Martin à Genève en 1996. C’est avec le collectif transdisciplinaire Demain on change de nom (1998–2005), qu’il mène ses premières créations.

En 2004, il fonde la Cie STT. Ses productions s’échafaudent d’abord entre le théâtre de l’Usine (Genève), l’Arsenic (Lausanne) et Château Rouge (Annemasse).

Découvrir la compagnie STT

Entre 2008 et 2011, il est Artiste Associé à la Comédie de Genève où il crée Quartier Lointain, Soupçons et avec le théâtre Am Stram Gram, La tempête de Shakespeare dans une version tout public dès 8 ans. La rencontre avec René Gonzalez est déterminante : il lui propose d’être Compagnon du bord de l’eau au Théâtre Vidy Lausanne et devient un véritable partenaire de la Cie. Ensemble ils produisent et tournent Soupçons, L’Usage du Monde, Quartier Lointain

A l’automne 2011, la Cie STT amorce à Paris avec le Monfort et le Théâtre de la Ville, deux saisons sur les routes en tournée avec plusieurs spectacles jusqu’à l’été 2013.

Pendant ce temps, Dorian Rossel inaugure sa résidence au Forum Meyrin avec la création de Cosmos (la Bâtie – festival de Genève/Vidy Lausanne et en tournée). Durant la saison 2013-2014 il crée Staying Alive et Oblomov avec la O’Brother Company.

Spectacles

Le Promontoire

de Jean-Marie Piemme

à partir du Promontoire du songe de Victor Hugo, du Service public de lecture de la O’Brother Company

Sur une idée de Fabien Joubert et Cécile Arthus

Mise en scène Cécile Arthus

Distribution

avec Elodie de Bosmelet, Julien de Ciancio et Ulysse Dutilloy-Liégeois (en alternance) et Fabien Joubert et Laurent Nouzille (en alternance)

spectacle pour salle de classes de collège et lycée

durée 50 minutes

Tout public à partir de 13 ans

crédit photo Stéphane Thevenin


Calendrier

Résidences de création

au NEST – CDN transfrontalier de Thionville du 15 au 19 juin 2020
à l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc du 12 au 19 octobre 
à Reims du 19 au 23 octobre 
à la Méridienne de Lunéville du 2 au 4 novembre

Représentations 

du 9 au 10 novembre dans les classes de Lunéville programmation de la Méridienne de Lunéville les 26 et 27 novembre et du 30 novembre au 2 décembre dans les classes de de Bar-le-Duc – programmation de l’ACB Scène nationale de Bar-le-Ducdu 30 mars au 1er avril en décentralisation à Bar-le-Duc programmation de l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc les 13 et 14 avril dans les classes de Saran programmation du Théâtre de la tête noire de Saran

Saison 2021-2022

· Le 17/09/2021 à La Manufacture – Nancy
· Les 7 et 8 octobre les Sentiers du Théâtre
· Le 14 octobre au Théâtre Universitaire de Nancy et au lycée professionnel Paul Lapie de Nancy
· Les 10 et 11 janvier 4 représentations au lycée Camille Sée de Colmar
· Le 26/04/2022 2 représentations à la MJC Calonne – Sedan
· le 20 mai 2 représentations au Collège Jules Lagneau
le 3 Juin 2 représentations au Collège Pierre Adt / Forbach
· Le 7 Juin 2 représentations au Collège Jean Jaurès / Sarreguemines
· Le 13 Juin 2 représentations au Collège La Grande Saule / Falck
· Le 14 Juin 2 représentations au Collège La Carrière / St Avold
· Le 16 Juin 2 représentations au Collège Louis Pasteur / Florange
· Le 17 Juin 2 représentations au Collège Pilatre de Rozier / Ars sur Moselle)
· Le 20 Juin 2 représentations au Collège Evarist Galois / Algrange
· Le 23 Juin 2 représentations au Collège Jules Ferry / Woippy

La pièce

Dans une salle de classe, un acteur vient parler aux élèves de son métier et de sa passion pour la poésie. Dès les premiers mots, un élève réfractaire intervient et va progressivement donner à la rencontre, déjà peu conventionnelle, un accent étrange. De son côté, pour toucher les élèves et les rattacher à leur propre histoire, l’acteur les entraîne hors des sentiers battus. En partageant sa vision de la liberté et son goût pour la vie, il leur propose de changer de point de vue pour regarder le monde différemment, jusqu’au moment où une révélation fait basculer la représentation.

Projet créé par Cécile Arthus et Fabien Joubert au sein d’établissements scolaires, Le Promontoire est une invitation à sortir du cadre, à s’émanciper du rôle défini par l’ordre établi et à lire de la poésie pour en extraire « la substantifique moelle » de la vie.

De décalages en situations inattendues, le texte joue sur les faux-semblants et les élèves passent du statut de témoins à celui d’acteurs, puis de spectateurs.

« On lit oon écrit de la poésie non pas parce que c’est joli. On lit et on écrit de la poésie parce que l’on fait partie de l’humanité, et que l’humanité est faite de passions. » Tom Shulman

Notes d’intention

C’était un soir à Mulhouse, nous marchions dans les rues, Fabien venait de jouer dans un spectacle que je venais de voir. Nous sommes tous les 2 de la Région Grand-Est, nous y avons nos compagnies, et c’est donc assez naturellement que nous échangeons sur nos activités respectives. Rapidement, Fabien me parle du « Service public de lecture » et me dit qu’à travers cette action dans les lycées, son seul rêve, plus tard quand il regardera en arrière, serait que tous les lundis matins, dans toutes les écoles de France, un acteur ou une actrice soit à la disposition des professeurs pour lire des textes aux élèves.

Son désir irréductible de transmettre aux jeunes générations l’importance de la langue et du génie littéraire » me touche. Le grain de sa voix, sa personnalité, sa générosité et en même temps sa simplicité m’interpellent. Il me parait avoir échappé à une forme de lassitude, il est intarissable, vivant et passionné, il a un secret c’est sûr, un secret que je veux percer, un secret que je veux mettre en scène.

Cette rencontre s’inscrit donc évidemment en moi et je vais la laisser voyager dans mon esprit pendant plusieurs mois. 18 mois se passent puis je recontacte Fabien à l’été 2019.

Notre échange reprend, il est nourrit et évident. Nous reparlons du Service public de lecture, de sa récente découverte du Promontoire du songe de Victor Hugo, d’Annie Lebrun, de Charlotte Delbo, du spectacle By heart de Tiago Rodriguez, de Monsieur Kitting dans Le cercle des poètes disparus et de comment nos vies d’adolescents ont été modifiées par la rencontre avec le théâtre et les grands auteurs et les grands textes du répertoire.

Très rapidement, l’envie s’impose de travailler ensemble à la création d’une forme légère, nomade d’environ 1 heure, qui se jouerait dans les salles de classe. Nous souhaitons transformer cette magnifique action de pratique artistique qu’est le Service public de lecture, en un spectacle. Nous souhaitons faire vivre aux élèves-spectateurs une expérience inattendue, ludique et poétique. Nos expériences respectives nous poussent en effet sans cesse à la recherche de nouveaux espaces de création et de représentations. A l’encontre du discours sécuritaire de la réussite qui voudrait faire de l’école un lieu « sans histoire », nous proposons d’y introduire pleins « d’histoires », où chacun puisse puiser, se reconnaitre ou découvrir.

Transformer les salles de classe en scènes pour l’imaginaire.

Cette idée rebondit et touche la metteur en scène que je suis. D’abord, parce que les salles pendant le temps scolaire apparaissent comme un terrain de jeu pour les acteurs et pour les textes, offrant un espace et un public tout à la fois intime et foisonnant, comme pourraient l’être aussi des soirées dans les internats, par exemple. Ensuite, parce que ces « lectures » ouvrent des perspectives sur le métier même de comédien. Comment, pourquoi devient-on comédien ? Pourquoi apprendre des textes par coeur ? Pourquoi cette envie de les partager ? Qu’est-ce qui déclenche cela ? Et comment les dire ? A quoi sert le théâtre ? Pourquoi y va-t-on ? Pourquoi en écrit-on ?

Cécile Arthus

Date

Les chorales de sapeurs-pompiers ne chantent que très rarement…

Distribution

Loïc Brabant, Fabien Joubert, Laurent Nouzille, Patrice Thibaud , Gisèle Torterolo , Céline Toutain

création son Antoine Reibre

création lumière Jean-Gabriel Valot

conception, mise en scène O’Brother Company

Production

Production O Brother Company
Avec l’aide à la création de la Région Grand Est et du département de la Marne, l’aide à la diffusion de la Région Grand Est et l’aide à la Résidence de la Comédie de Reims

Calendrier 

lecture déambulatoire à la Comédie de Reims le vendredi 4 octobre 2019 à 21h, le samedi 5 octobre 2019 à 15h30 et à 18h.

création le 5 janvier 2021 au Cellier à Reims
· du 5 au 9 janvier 2021 au Cellier de Reims.
· les 11 et 12 mai en décentralisation à Bar-le-Duc – programmation de l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc.
· le 1er juin à l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc.

Saison 2021-2022

· Du 04 au 08/01/2022 Au Cellier – Reims
· Le 01/02/2022 à l’OMA – Commercy

D’APRÈS LES MONTY PYTHON

Les chorales de sapeurs-pompiers ne chantent que très rarement des chansons ayant trait à Marcel Proust spectacle constitué à partir des textes, pensées et dialogues de sourds (publiés aux éditions du cherche midi) que les Monty Python nous ont laissés est le troisième volet d’un cycle inauguré en 2018 autour des écritures anglaises. Othello en constitua la polarité noire et tragique, Les Grandes Espérances celle à destination des enfants, et ce spectacle apparaît comme une synthèse consolatoire et satyrique.
Il en va du rire comme du mal, ou de la beauté : celui qui l’éprouve ou le reconnait dans l’évidence d’une émotion perd ses moyens dès qu’il s’agit de décrypter ses certitudes irréfléchies.
Aussi, n’en déplaise à ceux qui confondent le sérieux et l’ascèse, la « gravité et la profondeur », l’éclat tempétueux du rire et la bêtise, je crois que celle et celui que le rire emporte s’oublie et s’annihile enfin, déposant à ses pieds son obsession de conquête sociale et monétaire, niant pour un instant la quête de l’avoir et de ses satisfactions immédiates.
Car le rire n’est pas une gratuité insignifiante. Il a une portée morale et une signification métaphysique. Son premier rôle est de corriger la raideur en souplesse. Et si la fragmentation que le mental introduit partout est nuisible, l’ironie du rire la met partout en question.
Le rire réintroduit dans la vie individuelle et dans la vie collective la fluidité qui lui manque souvent : il ramène ce qui est figé et mort, vers la Vie.
L’humour des Pythons naît de la collision perpétuelle du grandiose et du banal, des aspirations et de la réalité, du glorieux et du réaliste, des hiérarchies et de leur vacuité. Sur bien des points, ils oeuvrent dans le même sillon que Flaubert avec son Dictionnaire des idées reçues. Humour potache, carabin, protéiforme : oui, mais au service d’un démantèlement sans fard du sens commun, de la routine, et des habitudes.

Fabien Joubert


« Si la réalité venait frapper directement nos sens et notre conscience, si nous pouvions entrer en communication immédiate avec les choses et avec nous-mêmes, je crois bien que l’art serait inutile, ou plutôt que nous serions tous artistes, car notre âme vibrerait alors continuellement à l’unisson de la nature. Nos yeux, aidés de notre mémoire, découperaient dans l’espace et fixeraient dans le temps des tableaux inimitables. Notre regard saisirait au passage, sculptés dans le marbre vivant du corps humain, des fragments de statue aussi beaux que ceux de la statuaire antique. Nous entendrions chanter au fond de nos âmes, comme une musique quelquefois gaie, plus souvent plaintive, toujours originale, la mélodie ininterrompue de notre vie intérieure. Tout cela est autour de nous, tout cela est en nous, et pourtant rien de tout cela n’est perçu par nous distinctement. »

Henri Bergson, Le rire – Chapitre III – Le comique de caractère

Date

Othello

de William Shakespeare

Traduction de Sacha Todorov

Mise en scène Léo Cohen-Paperman

Distribution

avec Clovis Fouin, Anna Fournier, Elsa GrzeszczakJean-Michel GuérinFabien Joubert, Julien Romelard, Assane Timbo et  Gisèle Torterolo.

scénographie Anne-Sophie Grac
création son Antoine Reibre
lumières Grégoire de Lafond
costumes Solène Fourt
collaborateur artistique Antoine Philippot

durée 2h15

Tout public à partir de 14 ans

La traduction de Sacha Todorov est publiée aux éditions esse que

crédit photo Jac

Calendrier 

Création au Théâtre Louis Jouvet de Rethel le lundi 5 novembre à 20h30 et mardi 6 à 14h30
Les jeudi 8 à 20h30 et vendredi 9 novembre 2018 à 14h30 au Salmanazar Scène de création et de diffusion d’Epernay.
Les jeudi 15 à 20h30 et vendredi 16 novembre 2018 à 14h à l’ACB – Scène nationale de Bar-le-Duc.
Le mardi 20 novembre 2018 à 20h30 au Théâtre de la Madeleine de Troyes.
Les jeudi 22 à 20h30 et vendredi 23 novembre 2018 à19h30 au Théâtre d’Auxerre.
Du mardi 27 novembre 2018 au samedi 1er décembre 2018 à 19h30 au Cellier à Reims.
Le jeudi 17 janvier 2019 à 19h30 à l’EPCC Bords2scènes de Vitry le François.
Le jeudi 24 janvier 2019 à 20h30 au Théâtre de Rungis.

Saison 2019 – 2020

Du 11 au 14 février 2020 au Théâtre Actuel et Public de Strasbourg (TAPS).

Le 20 février 2020 à 20h et le 21 février (scolaire) à 14h au Théâtre de Vienne.

Le 5 mars 2020 à 19h30 à l’EPCC Bords2scènes de Vitry le François.

Production

Production déléguée O’Brother Company et Compagnie des Animaux en Paradis

Coproduction Le Salmanazar scène de création et de diffusion d’Epernay, Le Théâtre-Scène conventionnée d’Auxerre, ACB Scène nationale de Bar-le-Duc. Avec l’aide à la création de la Région Grand Est, du Département de La Marne, de la Ville de Reims et de la SPEDIDAM. Avec la participation artistique du jeune Théâtre National.

Elsa Grzeszczak, Jean-Michel Guérin, Gisèle Torterolo sont membres du collectif O’Brother Company, Fabien Joubert en est le directeur artistique. La O’Brother Company est conventionnée par la DRAC et la Région Grand Est et en résidence à l’ ACB Scène nationale de Bar-le-Duc.

La Compagnie des Animaux en Paradis est en résidence au  Salmanazar scène de création et de diffusion d’Epernay et soutenue par la Région Grand Est.

La pièce

Mes amis,

Nous nous sommes accordés sans un mot lorsqu’il fallut choisir notre guide pour les années à venir : il s’appellerait Shakespeare, car souvenez-vous : « Il ne bâtit jamais un personnage sans puiser à pleines mains dans la matière des existences, pétrissant la vie comme elle est et non comme on voudrait qu’elle soit. » Génie incomparable, pérégrin de l’obscurité et de l’opacité humaine, cette œuvre s’imposait à nous parce qu’elle répondait à notre volonté de défier l’impossible – comme nous l’avions fait avec Clément en nous imposant Dans la solitude des champs de coton à titre d’énigme, quitte à s’y briser, tentant d’arracher au monde une part de vérité.

Notre spectacle verra le jour à une époque qui offre les apparences déguisées de l’apocalypse. Et Othello est une œuvre désespérée, une commotion. C’est le cri ultime devant une sombre machination que rien ne sera parvenu à avorter, un merveilleux projet humain bravant l’inacceptable altérité anéanti par un homme, Iago, qui ne voit que non-sens et ténèbres au plus originel de la condition humaine.

Alors pourquoi ? Parce que « l’enseignement » à tirer de ce chef d’œuvre, pour n’en dire qu’un, au-delà du fait que Shakespeare nous éclaire ligne après ligne sur notre être au monde, c’est peut-être qu’Othello nous apparaît, en creux, comme une marche vers la connaissance, vers une conquête du réel au delà des images falsifiées par le monde tel qu’il nous est donné à voir et à entendre par ceux qui compensent le manque fondamental de l’Etre par la quête de l’Avoir et de ses satisfactions.

Nous tenterons – sans illusions mais avec une conviction jamais éteinte – de faire un théâtre qui voudrait modifier le monde. Jamais comme avec Shakespeare nous n’avons senti à ce point la grandeur et la responsabilité de notre métier dans toute sa fragilité, sa désespérance et sa gloire. Puissions-nous être à la hauteur de cette térébrante lueur.

Fabien Joubert


Spectacles

L’amour et les forêts

Distribution

Avec Vanessa Fonte en alternance avec Julia Faure, Fabien Joubert, Céline Toutain, Chloé Sourbet
Avec les voix et l’image d’Isabelle Adjani

Collaboration artistique : Isabelle Adjani
Création musicale : Diego Losa
Scénographie : John Carroll
Lumières et vidéo : Yragaël Gervais
Accessoires et régie plateau : Manon Choserot
Travail chorégraphique : Chloé Sourbet
Assistanat à la mise en scène : Magali Chiappone Lucchesi
Accompagnement artistique : Valérie Six
Régie son : Emmanuelle Rossi
Régie lumière : Quentin Vouaux
Administration, production, diffusion : Marie-Pierre Mourgues et Mathilde Priolet

Calendrier de Production

création-lecture
le 4 novembre 2016 au théâtre Louis Jouvet de Rethel
le 15 novembre 2016 au Salmanazar d’Epernay

création
du 9 au 12 et du 16 au 19 mai 2017 au Quai d’Angers
les 30 et 31 mai 2017 au Théâtre Liberté de Toulon
du 7 au 9 juin 2017 au Phénix de Valenciennes

Saison 2017-2018

Production

Une production des compagnies Mesden et O’Brother Company

Coproduction Le Quai CDN Angers Pays de la Loire – Le Phénix Scène nationale de Valenciennes – Les Célestins Lyon – La Filature Scène nationale de Mulhouse – Théâtre Liberté Toulon – Théâtre Louis Jouvet Scène conventionnée de Rethel – Le Salmanazar d’Epernay – Le Pôle culturel d’Alfortville – L’Avant-Seine Théâtre de Colombes.

Avec l’aide à la production de la Région Grand-Est, de la DRAC Grand-Est, du Département de la Marne, de la Ville de Reims et de l’Adami.
Avec le soutien à la résidence du Monfort, du Théâtre de Gennevilliers et de L’Arc-en-Ciel Théâtre de Rungis.
Avec le soutien de Eh Oui ! pour les tissages métalliques

Ce spectacle est le fruit de la collaboration des compagnies Mesden (dirigée par Laurent Bazin) et O’Brother (dirigée par Fabien Joubert). Laurent Bazin a été pensionnaire à la Villa Medicis pour la saison 2015-2016. Fabien Joubert est directeur artistique de la O’Brother Company en résidence au Salmanazar Scène de création et de diffusion d’Epernay et à l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc et conventionnée par la DRAC et la Région Grand Est.

D’après le roman d’Eric Reinhardt

Adaptation & mise en scène Laurent Bazin

La pièce

Avant-propos

Depuis des années Bénédicte Ombredanne subit le harcèlement de son mari. Fuyant cette violence, elle se jette à corps perdu, le temps d’un après midi, dans une aventure avec un autre homme. Son retour à la maison provoquera un séisme bouleversant toute son existence.

L’amour et les forêts est une adaptation du roman éponyme d’Eric Reinhardt. A travers ce spectacle, j’ai cherché une fidélité au livre qui ne soit pas seulement littéraire, mais véritablement sensorielle.

Tout en respectant les mots de l’auteur j’ai voulu entraîner le spectacteur, autant dans une langue que dans une atmosphère. Il s’agissait de faire passer dans les images et dans les sons, la richesse du piège romanesque, son clair obscur obsédant.

Ce langage plastique, infra verbal, me paraissait nécessaire pour évoquer les ambiguités du mal. Je ne voulais pas interroger la seule figure du harceleur, mais plutôt la chorégraphie psychique qu’il danse avec son partenaire. Dans cette interaction trouble, parfois muette, difficile d’objectiver la violence, tant elle se dissimule en deçà des mots.

Il me paraissait aussi important de faire exister la présence de l’auteur qui se met en scène dans son propre récit : pour cela, une voix off, portée par Isabelle Adjani, nous sert de guide. Elle fait corps avec une machine scénographique ambitieuse. Instance surplombante, tantôt empathique tantôt ironique, l’auteur est à la fois partout et nulle part. Il hante l’espace, le reconfigure à l’infini, pour déployer le labyrinthe dans lequel se perd Bénédicte.

Dans ce spectacle j’assume un certain lyrisme visuel, un désir de beauté, car ils hantent et déchirent le personnage principal. Par ailleurs, au risque d’être accusé d’esthétisme, il me semble que la beauté peut seule ici nous permettre de suivre jusqu’au bout le chemin de Bénédicte sans détourner la tête ou nous sentir voyeurs, faire ce voyage dans le paysage accidenté d’une âme humaine.

Laurent Bazin


La Presse

La Terrasse / 26 septembre 2016 / Entretien avec Laurent Bazin par Anaïs Héluin

Libération / 11 mai 2017 / Adjani, porte-voix d’Eric Reinhardt / Critique d’Anne Diatkine

Théâtral Magazine / mai 2017 / Dossier Du roman au théâtre / Propos recueillis par Hélène Chevrier

Le Figaro / 10 juin 2017 / Reinhardt selon Laurent Bazin / Critique d’Armelle Héliot

Date

Le Dîner

Distribution

Conception & réalisation O’Brother Company avec la complicité de Patrice Thibaud et Jean-Michel Guérin

avec Fabien Joubert et Gisèle Torterolo

Calendrier

Lecture mise en espace le vendredi 15 juillet 2016 au Festival Voi(x)là l’été de la ville d’Epernay

Création au Cellier – Ville de Reims du 30 novembre au 4 décembre 2016. du 7 au 23 juillet 2017 à la Caserne des pompiers d’Avignon à 20h15. Relâches les 10 et 17. Spectacle sélectionné et soutenu par la Région Grand Est

Saison 2017-2018

les 13 et 14 février au Salmanazar Scène de Création et de diffusion d’Epernay
du 22 au 25 mars 2018 à l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc
le 6 avril 2018 à La Filature de Bazancourt

Saison 2018-2019

Le vendredi 5 octobre à 20h30 au Théâtre des Jacobins de Dinan
Le jeudi 11 octobre à 20h30 au Théâtre des Pénitents – Montbrison
Le jeudi 10 janvier à 19h30 au Théâtre de la Madeleine – Troyes
Le samedi 12 janvier 2019 à 20h au Nebia de Bienne (Suisse)
Le vendredi 1er février au SIVROM de Vrigne-aux-bois
Le samedi 9 mars au Louvre-Lens
Le samedi 27 avril à 20h30 Scène Ernest Lambert à Châtenois
Le mardi 21 mai 2019 à L’échappée Belle à Schiltigheim

Saison 2019 – 2020

Le 6 décembre 2019 à l’Espace Athic d’Obernai

Production

Production O’Brother Company Avec l’aide à la création de la Région Grand Est et de la Ville de Reims.

La O’Brother Company est conventionnée par la DRAC Grand Est et en résidence au  Salmanazar scène de création et de diffusion d’Epernay et à l’ACB Scène nationale de Bar-le-Duc.

d’après Cendrillon d’Eric Reinhardt

La pièce

Cendrillon, le livre dont est tiré l’extrait qui forme notre spectacle, Le Dîner, est un livre monde à l’anglo-saxonne, déployant une forme d’une audace et d’une invention rare. C’est un conte de fée, un pamphlet, une farce, une analyse politique de l’économie de marché, une confession, portés par une langue tour à tour réaliste, lyrique, théâtrale ou poétique. Démontant le moteur de la société contemporaine, scrutant le monde non sans concéder à la morale une petite parcelle d’audience, le livre interroge ce qui forme l’essentiel de nos dérèglements singuliers : « la richesse, le bonheur, la célébrité des uns n’est-elle pas toujours une blessure infligée à la chair, à l’orgueil, à la médiocrité des autres, blessure un peu moins vive et peut-être même indolore quand le riche, l’heureux, le célèbre, donnent le change au miséreux, au malheureux, à l’anonyme, en ayant la décence de le respecter et de lui offrir le meilleur de lui-même. »


Le Dîner :  Une « nouvelle » dans le roman originel

Résumé : Souhaitant sans doute accentuer les effets de son intégration dans le grand monde en établissant avec son supérieur des relations de caractère plus personnel – comme si la marque d’estime que celui-ci lui accorderait en acceptant son invitation (et en appréciant à sa juste valeur leur maison d’inspiration californienne située dans un lotissement haut de gamme réservé aux cadres) pouvait parachever ce processus de promotion sociale -, Mr Trockel décide d’inviter son directeur et sa femme, Mr et Mme Francoeur, pour un dîner : nouvelle voiture (504 TI à injection électronique) achetée pour l’occasion, repas somptueux dont la conception émane logiquement de l’encyclopédie en dix volumes acquise à crédit, dressage de table sans « manière » rappelant les grandes heures de la République, tout semble prêt pour honorer sans trop d’emphase sa promotion. Jusqu’à ce que Trockel, au volant de sa voiture, guidant la Jaguar de son patron, ne rate la sortie de l’autoroute…


Presse

L’Artvues / Luis Armengol / Juillet 2017

Toute la culture / Amélie Blaustein / Juillet 2017

L’Union / Valérie Coulet / Juillet 2017

BCLeRideauRouge / Béatrice Challand / Juillet 2017

Spectacles

La Venue des esprits

conception & mise en scène Laurent Bazin

Distribution

Avec
Svend Andersen, Audrey Bonnefoy, Elsa GrzeszczakFabien Joubert et Chloé Sourbet

Collaboration artistique et univers photographique Svend Andersen

collaboration dramaturgique et assistanat à la mise en scène Magali Chiappone Lucchesi

Lumières Yragaël Gervais avec la complicité d’Alice Versieux

Création sonore Alicya Karsenty

Accessoires Manon Choserot

Scénographie Bérengère Naulot

Costumes Patrick Cavalié

Calendrier

Saison 2014-2015

  • 7 – 13 janvier 2015 au Salmanazar – Scène de création et de diffusion d’Epernay pour 5 représentations
  • 25 janvier – 3 février 2015 à Mains d’œuvre – Saint-Ouen pour 8 représentations
  • 12 avril 2015 au Théâtre Louis Aragon de Tremblay en France pour 1 représentation

Saison 2015-2016

  • 21 et 22 septembre 2015 au Festival Fringe de Pékin en Chine
  • 23 et 24 septembre 2015 au Festival de Hangzhou en Chine
  • le 25 mai 2016 à l’Espace Louis Jouvet de Rethel

Production

Une production des compagnies
Mesden & O’Brother Company

Coproduction Le Salmanazar scène de création et de diffusion d’Epernay

Avec le soutien d’ARCADI Ile de France et la SPEDIDAM

La compagnie Mesden est en résidence au CENTQUATRE-PARIS et à Mains d’Oeuvres Saint-Ouen

La O’Brother Company est en résidence au Salmanazar scène de création et de diffusion d’Epernay et conventionnée par la Région Champagne-Ardenne

crédit photo Svend Andersen

La pièce

Nous sommes en 1873. A Paris, de mystérieuses photographies commencent à circuler sur lesquelles apparaissent les spectres de personnes disparues. Elles sont l’oeuvre d’un photographe médium, Edouard Buguet. Pour les adeptes de l’au-delà, ces photos sont la preuve tangible que les esprits existent. C’est le désaveu scientifique du matérialisme et de l’impiété.

Qu’en est-il réellement ?

Pour évoquer cette histoire, Laurent Bazin propose un spectacle en deux temps. D’une part une fausse conférence didactique et bricolée qui contextualise les faits, d’autre part un récit visuel trouble et fantastique qui raconte l’histoire, vue par la fille du photographe.
Deux manières, l’une diurne, l’autre nocturne d’aborder les phénomènes du deuil et de la foi en l’image.

Le spectacle est conçu avec la complicité de Svend Andersen, photographe professionnel. Il recèle de nombreux effets visuels, empruntés  aux techniques photographiques (révélation en direct, double exposition, manipulation de réflecteurs). Il donne ainsi à penser la photographie avec les moyens de la photographie.
Ce spectacle a connu une première étape de travail à la Loge et à Mains d’Oeuvres sous le nom de Préface à la venue des Esprits.

Spectacles

La Mécanique des esprits

Mise en scène O’Brother Company

Distribution

Conception : O’Brother Company

Avec Fabien Joubert et en alternance Elsa GrzeszczakJean-Michel Guérin et Gisèle Torterolo.

Calendrier

2014

Création au Salmanazar d’Epernay en mars 2014 Diffusion MJC d’Aÿ à Ambonnay

  • Mardi 7 octobre 2014, Syndicat des vignerons
  • Vendredi 10 octobre 2014, La librairie L’Apostrophe
  • Jeudi 27 novembre 2014, La Maison pour tous
  • Vendredi 5 décembre 2014, Tournée Théâtr’O bistrotw/li>

2015

  • 5 mars,Saint-Mards-en-Othe
  • 15 avril, Fontvannes
  • 16 avril, Coussegrey
  • 22 avril, Chessy-les-Prés
  • 29 avril, Palis
  • 30 avril, Eaux Puiseaux

Production

Production déléguée Le Salmanazar Scène de création et de diffusion d’Epernay. Avec l’aide du Conseil Général de la Marne.

La Pièce

Conçue comme une forme courte et légère, cette pochade fait écho à « la venue des esprits ». En scène, un hypnotiseur, Igor Carpentier, et son assistante, Cerise Dumoulin mettent au grand jour, après une reformation pour le moins douteuse de la communauté des vivants en présence, l’inavouable intimité des patients – le public -, et cela par la seule paralysie de l’intellect.

L’auditoire, soumis à un bombardement vocal diablement élaboré – répétitions, déclinaisons, intrusions, maïeutique, suggestion -, subit la noyade de sa faculté de jugement aboutissant à la cruelle mais non moins consentante dépossession de son être.